L'histoire :
Le canard en plastique Sigmund est comme un coq en pâte. Il est choyé et dorloté par sa maîtresse. Il entretient avec elle, une relation privilégiée qui n’est pas de tout repos, ce qui ne manque pas de soulever chez Sigmund de nombreuses interrogations. L’arrivée d’un nouveau challenger va peut-être changer la donne. L’amoureux qui s’est introduit dans la vie intime de madame va pimenter les parties de jambes en l’air. Le jeune homme saura-t-il trouver la clé pour procurer autant de plaisir à madame que ce coquin petit canard ?
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Derrière Confessions d’un canard sex-toy se cache « Milly Chantilly », un pseudo qui dissimule sous des dehors très girly un duo d’auteurs XY : Arnaud Poitevin (dessins et couleurs) et Mickael Roux. Ce binôme nous livre de nouveau près de 80 gags ouvertement cul à travers un canard qui est le partenaire de jambes en l’air d’une jeune femme très libérée. Tel un Calimero, il a des états d’âme qu’il confie à Elise, une petite vache, qui aimerait procurer autant de plaisir que le palmipède. L’arrivée d’un troisième larron, l’Amoureux, donne lieu à des saynètes relativement drôles. Certains gags font mouche et décontractent les zygomatiques (Vendredi qui parle de l’odeur du minou ; Abécédaire mon amour qui évoque la petite mort ; Breaking Bad qui traite de la qualité Made in China ; OVNI ou les boules de geisha ; Pôle emploi 3 qui développe une discussion surréaliste entre le canard et un rouleau de papier toilette…). Le dessin de Poitevin, loin de la Croisière Jaune, fait le job. Toutefois, l’ensemble demeure bien trop inégal pour arriver à la cheville de la référence en la matière, que sont les Péchés Mignons d’Arthur de Pins.