L'histoire :
Dans un caveau au fond d’une ruelle étroite, un groupe de personnes toutes de noir vêtues et masquées se rencontrent. Le rendez-vous est secret. L’entrée se fait sur mot de passe. L’arrivée de la XIIIème armée dans l’enceinte d’Urkesh est perçue par ce groupuscule, qui se fait appeler « les citoyens du monde », comme une invasion. L’objectif de cette rencontre et de convaincre les autres membres d’entrer en résistance. Le 40éme carnaval de la ville fournit aux membres la meilleure diversion pour lancer l’attaque contre l’archiduc qui dirige la ville. Entre temps, une personne frappe à la porte et annonce le mot de passe. Stupeur au sein des membres, car le comité est au complet ! Il y a donc un traître parmi eux. Orane, membre de la XIIIème armée, est démasquée. Il faut maintenant jouer carte sur table et prendre les adversaires de vitesse. En une fraction de seconde, les masques tombent et Orane, ainsi que son complice, réussissent à immobiliser les autres membres avant que les renforts n’arrivent. Le complot éclate au grand jour et la rébellion est muselée. Cependant, avec l’inauguration d’ouverture du carnaval, et l’arrivée imminente des hauts dignitaires des royaumes, la situation est explosive.
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Ce cinquième opus de la série Funérailles marque la fin du cycle Shõjo de la série et démarre sur les chapeaux de roues. Après quelques planches de mise en situation, le récit plonge dans l’action totale jusqu’à la dernière planche. Scénariste et dessinateur, Florent Maudoux lance le scénario selon un rythme effréné et met Orane sous les feux de la rampe. La XIIIème armée, dont la réputation des guerriers n’est plus à faire, va livrer un combat dantesque contre des chevaliers rendus immortels grâce au « Ka ». Les valeureux guerriers vont devoir user de leurs forces, mais surtout de leurs têtes, pour trouver un stratagème pour combattre ces paladins éternels tout en évitant de rejoindre prématurément le Valhalla. Florent Maudoux livre un scénario bien ficelé et haletant, sublimé par un très beau coup de crayon réaliste qui immerge totalement le lecteur dans son univers. Avec un découpage plutôt classique, l’auteur joue avec les zooms sur les personnages pour mettre en avant les émotions et les ressentiments. Tirée sur un papier noir, la colorisation est très juste et ressort très bien. L’album est très beau, graphiquement. Ainsi cet opus clôt un cycle de la série Funérailles « spin off » de la série Freaks Squeele dans un rythme effréné... pour nous immerger très bientôt dans le prochain.