L'histoire :
Le château des Makas se trouve en haut d'une colline adossée à la mer. Alors que les gardes passent le temps comme ils le peuvent, l'alerte est déclenchée car une flotte de navires approche. À son bord, une armée de chiens remontés est prête à en découdre avec les violents Makas. Dans l'une des embarcations se trouvent Atlas et Axis. Les deux amis qui étaient à la recherche de l'Os magique de Khimeira, se sont fait piéger et font partie des combattants. Ils espèrent déserter dès qu'une occasion le leur permet... mais ils savent que cela est puni par la mort ! Alors que les assauts sont lancés sur le château, Atlas dit à Axis de se faire passer pour blessé, afin d'être l'évacué. Ils parviennent à quitter le champ de bataille, mais sont tous deux repris par un autre soldat qu'Atlas pourfend. Après de longues minutes à courir, les deux amis font une pause dans les montagnes. Le lendemain, ils tombent nez à nez avec Volk, un loup, dont les intentions restent assez obscures...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Il y a certes encore du chemin pour que le nom de Pau évoque autre chose que la capitale des Pyrénées Atlantiques. Car Pau est aussi un artiste espagnol talentueux. Avec la Saga d'Atlas et Axis, il ne fait aucun doute qu'à la longue, cela pourrait bien payer. Ce titre jeunesse mettant en scène des chiens en guise de personnages principaux s'est révélé aussi attachante que bien réalisée. Pour ce troisième opus, nous retrouvons notre tandem de héros incorporé contre leur gré dans les rangs d'une armée. Ils essaient de s'échapper à tout prix et font une rencontre des plus marquantes. Contrairement aux tomes précédents, l'histoire ne fait que débuter dans cet album. Pau met plusieurs éléments en place et tous devraient trouver leur conclusion dans le prochain volet. Ponctué d'humour, le récit est par contre plus dur lorsqu'on apprend le passé de Volk et les épreuves que le loup a du affronter pour devenir ce qu'il est au moment où il croise Atlas et Axis. La narration reste toujours astucieuse et ne se perd pas en rebondissements inutiles. Le rythme est fluide et convient parfaitement à un large public. Les dessins conservent cette esthétique mignonne à souhait, même lors de scènes plus violentes (c'est la guerre, ma bonne dame). Le bilan est donc une fois de plus très positif.