L'histoire :
Chacun a besoin d’amour et le soleil ne déroge pas à cette règle. Ce matin, pourtant, il a le cœur en peine car jamais personne ne lui fait de bisou. Les gens ayant peur de se prendre des coups ne lui ont même pas offert le moindre câlin de son existence. Les seules fois où il a eu de la compagnie, cela s’est mal fini. Envahi par le chagrin, le soleil songe donc à s'exiler. Sa décision prise, il part au milieu de la nuit. Durant dix saisons, plus une seule lumière ne parvient alors aux habitants. Un tel manque provoque de véritables catastrophes. Les plantes disparaissent, l'eau gèle et les pingouins et les esquimaux vivent en ville comme si de rien n'était. Devant l'ampleur de la situation, quelqu'un se dévoue pour retrouver le soleil...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Jeremyville est artiste et designeur de produit très en vogue ces dernières années. Ses créations enchantent les marques de vêtement, les publicitaires et, à présent, le monde du 9ème art. Le soleil qui avait le blues est un album destiné aux plus jeunes enfants. A cet effet, il sort au sein de la collection Cosmo d'Ankama. L'histoire est évidemment très abordable. Les bambins découvriront au sein de grandes pages (celles de droite), un soleil tout triste. Il a de quoi l'être, puisque personne ne lui a jamais de fait de bisou ni de câlin. Sur la page de gauche, les parents trouveront les phrases à narrer. Celles-ci sont simples, empreintes de poésie (il y a des rimes) et proposées aussi bien en français qu'en anglais. Avec un trait rond et doux, Jeremyville possède un style qui plaira assurément aux plus jeunes. Graphiquement, l'artiste réalise habituellement des choses parfois complexes. Sur cet ouvrage, il synthétise son approche avec une lisibilité propre aux livres jeunesse. Les grands ne manqueront pas d'apprécier cette lecture destinée aux petits...
