L'histoire :
Dans un des quartiers de Londonbursg, en 1870, Nicodemus Red est un des aventuriers favoris des habitants de Darkchapel. Régulièrement, il affronte la racaille et autres créations mécaniques pouvant nuire aux citoyens. Alors qu'il vient de s'illustrer une fois encore en détruisant une des chaudières robotiques, Nicodemus Red est invité à rejoindre le bourgmestre des quartiers pauvres, Lord Mac Allister. Ce dernier annonce qu'il compte sur l'aventurier pour participer à la grande chasse aux dragons, une espèce totalement disparue depuis des dizaines d'années, que tous les notables de la ville se préparent à organiser. Trois semaines après, les différentes embarcations sont prêtes. Parmi les participants, certains se distinguent immédiatement comme l'équipage des hommes de science, celui du plus grand chasseur de l'histoire d'Amériland, Wild Bill, et enfin ceux des sinistres baron Van Munchen et de la comtesse Anastasia Petrovnia. La course débute et les bateaux se dirigent vers le pays d'Hillaude...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Nicodemus Red est une nouvelle série inaugurant la collection Fantasy Factory. Et pour faire les choses bien, ce nouveau label a été confié à un routard de l'étape : Crisse. Avec des séries comme Atalante ou L'épée de cristal, l'auteur belge a largement prouvé qu'il maîtrisait le genre. Il livre dans Nicodemus Red l'histoire d'un aventurier au grand cœur, particulièrement performant lors des séquences agitées. Ce héros se lance dans une gigantesque chasse aux dragons qui l'amène à défendre les quartiers pauvres de la ville. Typique du genre, le récit effectue un début convaincant, grâce à un héros plutôt sympathique. Les rebondissements s'enchaînent plutôt bien et même si les habitués du registre ne seront guère surpris, cette mise en bouche reste un divertissement agréable. Visuellement, les dessins sont l’œuvre de Maba, un artiste qui rend une copie très proche de celle de Crisse, y compris dans le design. Ainsi la jolie Hilda ressemble fortement à d'anciennes créations de Crisse. Peu surprenant, mais vraiment bien fait, Nicodemus Red offre une entame plaisante...