L'histoire :
Billy est en fait devant Hadès et celle qu'il aime, Darlin. Le face à face est tendu, mais Billy est stupéfait de ce qu'il voit : derrière l'immonde et effrayant Hadès, il reconnaît Thompson ! Le retour à la réalité ne se fait pas sans mal. Hadès est surpris car c'est la première fois qu'une personne parvient à rompre le lien. Il est encore plus étonné quand comprend que la domination qu'il avait sur Darlin a disparu ! Billy aurait-il des pouvoirs ? Toujours est-il que ce dernier se réveille avec un beau mal de tête. Il n'a pas beaucoup le temps de réfléchir car il veut absolument parler avec Rocket. Cependant, la jeune femme a été vue sur le mur d'enceinte. Elle menace de se donner la mort. Billy se précipite pour la sauver. Rocket lui explique que c'est le seul moyen pour qu'elle aille au labo secret. Mourir ici lui permettra de renaître là-bas. Sans hésiter et malgré les supplications de Billy, elle se jette dans le vide...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Clap de fin pour la série horrifique Rockabilly Zombie Apocalypse. On pressentait un final explosif et « gorissime », mais il faut reconnaître que le dernier opus s'engage finalement sur un terrain tout autre. Nikopek multiplie les personnages, les intrigues et les dialogues, de sorte que l'on arrive vite à une indigestion, alors que l'on s'attendait à une orgie d'actions. Goules, zombies, robots, humains : tout cela est bien trop complexe et s'enchaîne très mal. Sans compter des dialogues lourds et sans intérêt, avec un humour qui disparaît petit à petit. Cette surcharge d'événements et de personnages ralentit considérablement la baston finale. Nikopek a voulu rendre son récit riche et dense, mais il a rangé l'efficacité au placard, tranchant nettement avec le début de la série. On pourra certes se rabattre sur le dessin... car là, l'artiste ne déçoit pas. Quelle beauté visuelle, quelle maîtrise de cadrage et de découpage ! De plus en plus proche de Mad Max, version film d'horreur, le graphisme séduit toujours autant, avec des couleurs chaudes qui tranchent avec la violence du propos. Pas suffisant, cependant, pour retrouver l'aspect rock de cette série. Et nous, on a le blues...