[...]* *Silences T1

L'histoire :

Depuis trois ans, Norman Voltaire a perdu sa voix, au moment où sa fille a disparue. Depuis, le journaliste du magazine Le bizarre a du mal à reprendre pleinement goût à la vie. Un jour, réveillé par un toc contre sa porte, il découvre sur son pallier un colis renfermant un lapin en peluche, ressemblant à celui de sa fille par le passé. D’un coup, une voix sort d’un émetteur se trouvant à l’intérieur du jouet et annonce tout connaître de la vie de Norman, y compris ce qui est arrivé à sa fille. Pour obtenir des réponses, le journaliste doit accepter une demande un peu particulière : retrouver le roman L’attrape cœur de Salinger, l’original. Pour cela, le mystérieux commanditaire lui octroie un seul indice : un collier découvert récemment aux pieds d’une des victimes d’un tueur en série sévissant dans la capitale. Norman débute son enquête en activant ses contacts. Il découvre que c’est une prostituée qui possède le fameux livre. Mais alors qu’il s’en saisit enfin, celle-ci se suicide sous ses yeux. il vient donc de remplir la mission requise par le mystérieux individu qui l’a contacté. Celui-ci répond donc à l’une de ses questions au travers de la peluche, à savoir sa véritable identité…

Ce qu'on en pense sur la planète BD :

Cette nouvelle série de la collection Hostile Holster d’Ankama offre un titre bien difficile à prononcer : […]* * Silences. Les deux jeunes auteurs proposent de suivre l’histoire de Norman Voltaire, journaliste dans un magazine à sensations, qui a vécu un véritable psychodrame lorsque sa petite fille a disparu, dans d’obscures conditions. En effet, le choc fut tel, qu’il en devint muet. Avec un personnage refermé et ne pensant qu’à son enfant, Anthony Combrexelle, scénariste venant du jeu de rôle, amène un mystérieux commanditaire lui parlant par l’intermédiaire d’un lapin en peluche. De là, les rebondissements se succèdent et au fur et à mesure, une ambiance oppressante se met en place… Les amateurs de Clive Barker, Lovecraft mais aussi des films comme Silent Hill ou The game seront en terrain conquis. Ce thriller bizarre, aux personnages torturés, est mis en image par Matthieu Haddad, dont le style noir et blanc impressionne. Utilisant la photographie à bon escient, le dessinateur compose une partition visuelle forte et très personnelle. L’ouvrage possède également quelques planches colorisées, illustrant les chapitres uniquement. L’une d’entre orne d’ailleurs la couverture, et ce n’est hélas pas la plus réussie. Bénéficiant d’une atmosphère hors norme, […]* * Silences est une mise en bouche parfaite, pleine de promesses.