L'histoire :
C'est une sacrée famille que voilà : les enfants sont nombreux et cumulent les bêtises. Oscar, Toinette et Bertille font même une compétition pour savoir qui sera le premier à faire les bêtises les plus grosses. Oscar a également toujours son matériel pour l'école : poil à gratter, sarbacane... Quand la famille arrive à la plage, ils n'ont aucun souci pour s'installer. En effet, qui voudrait se placer à côté de ces enfants terribles... Du coup, le couple se pose de sérieuses questions pour savoir comment être de bons parents.
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Née en janvier 2007, la série Les familius en est déjà à son septième tome… et presque autant d’enfants, puisqu’on compte pas moins de quatre petits monstres dans cette famille. L’objectif est simple : faire sourire sur les sujets classiques que peuvent rencontrer des parents qui éduquent leurs enfants. Le tome se concentre essentiellement sur des bêtises, farces ou disputes des enfants qui pourrissent le quotidien des adultes. Malgré tout, le ton est tendre et l’amour transparait derrière la difficulté d’être parent. Les gags se font tous en une planche, avec un titre qui contient un jeu de mot classique pour chacune d’entre elles. Si le propos est sympathique, l’humour est franchement très simple et les chutes archi prévisibles. La famille est attachante, mais Nicolas Doucet ne creuse pas vraiment les personnalités de ses membres, de sorte qu’on ne voit que des ficelles scénaristiques et comiques et non de vrais personnages. On sourit de temps en temps devant la naïveté du propos et la candeur des relations entre parents et enfants, sans beaucoup plus. De quoi déculpabiliser des parents qui souffrent de toujours crier sur leurs « chérubins » ? Le dessin est aussi assez simpliste, avec très peu de détails et des cases vides de décors. L’encrage est de plus assez grossier et manque de finesse et de sensibilité. On pourra quand même esquisser quelques sourires par-ci par-là devant les frasques de ces sacrés garnements.