L'histoire :
Au mois de juillet 1941, dans le camp de concentration d’Auschwitz, par une journée très chaude, tous les prisonniers sont rangés devant les bâtiments en attendant le résultat des recherches. En effet, un prisonnier s’est évadé du camp. Et si les gardiens ne le rattrapent pas, une sanction très sévère va être appliquée au hasard sur ceux qui sont restés. Le capitaine SS Karl Fritzsch arrive enfin, avec la mauvaise nouvelle : le prisonnier évadé n’a pas été repris. Il va donc appliquer une sanction terrible. Dix prisonniers vont être conduits au bloc 11 pour y mourir de faim et de soif. Et il choisit un à un chaque prisonnier pour le bloc. Un des prisonniers choisi supplie le capitaine de ne pas le prendre, car il est marié est père de plusieurs enfants. Soudain, le prisonnier Maximilien Kolbe demande la parole afin de proposer au capitaine sa place contre celle du père de famille. Il dit au capitaine qu’il est vieux, malade et prêtre catholique. A la stupéfaction générale, le capitaine accepte l’offre du prêtre. Les dix prisonniers sont conduits au bloc 11 puis entièrement déshabillés. A l’intérieur, les prisonniers crient au désespoir, alors que Maximilien prie la Vierge Marie. Un des prisonniers le reconnait et lui montre le seul objet qu’il a pu sauver : une médaille de la Vierge Marie…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Dans la lignée de la collection œcuménique des éditions Artège, Jean-François Vivier et Régis Parenteau-Denoël font ici un hommage au père Franciscain Maximilien Kolbe, mort au camp d’Auschwitz en 1941. Ce prêtre canonisé par le Pape Jean-Paul II en 1982, a eu une vie très remplie consacrée à la Vierge Marie, durant laquelle il fût journaliste, créateur d’une gigantesque aventure de presse, missionnaire au Japon et en Inde. Sa vie se termine par un acte de bravoure, voire d’amour de sa foi en Jésus et Marie, quand il décide de prendre la place d’un autre prisonnier condamné à mourir de faim et de soif. Jean-François Vivier raconte cette vie à al première personne, au travers du récit de Maximilien lui-même, alors qu’il est enfermé dans le bloc 11. Pour prétexte, Maximilien raconte son parcours de vie incroyable à un autre prisonnier. Ainsi, au fil des pages, se dessine toute l’œuvre du prêtre, jusqu’à son arrestation par les nazis. Denoël accompagne le récit d’un dessin réaliste très classique. Le trait est fluide et dynamique, les décors nombreux sont fidèles aux photos des différentes périodes de sa vie, qu'on retrouve présentes dans un dossier de quelques pages, en fin d’album.