L'histoire :
C’est jour de match pour le club de rugby de Voissy, l’URV. Marius, l’entraineur, comme à son habitude, galvanise ses troupes dans le bus. Il leur faut absolument une victoire. Peu après, sur le terrain, l’URV est en mauvaise posture. Ils perdent pour le moment, ce qui met leur entraîneur hors de lui. Soudain, Marius fait une attaque cardiaque sur le banc de touche. Il s’écroule et meurt. Quelques jours plus tard, les vieux briscards du club se retrouvent au crématorium pour accompagner Marius dans sa dernière demeure. Louis, dit le doc, ancien pilier droit, et Paulo, dit Paulo les grandes mains, ancien 2ème ligne, sont chargés de récupérer l’urne afin d’accomplir les dernières volontés de Marius. Ils retrouvent leur copain Charly et ensemble, ils se rendent au club de rugby de Voissy. A la santé de leur copain entraineur, ils boivent un coup sur le terrain jusque tard dans la nuit. Puis, après avoir ressassé leurs souvenirs de rugby et de leur entraineur, ils respectent ses dernières volonté en versant ses cendres au milieu du terrain de rugby…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Avec Adieu coach, les frères Guilloteau proposent une histoire sur le rugby, d’abord, mais surtout sur le rugby féminin. Boris Guilloteau raconte en effet l’histoire d'un club qui perd son entraîneur mythique, Marius, d’une crise cardiaque. Le club tombe alors dans une spirale désastreuse avec une situation financière compliquée, par manque de nouveaux licenciés. La situation est désespérée, avec le coup de grâce du rachat du terrain du club par un groupe immobilier vorace. Cinq vieux briscards du club se bougent alors et remontent le nombre de licenciés pour stopper la vente. L’équipe féminine du club va alors apporter un nouvel espoir... mais on n'en dira pas plus. Dans cette histoire, les auteurs mettent évidemment en avant les valeurs du rugby, l’entraide, la solidarité et l’esprit d’équipe. Le club doit affronter des épreuves difficiles, mais toujours en gardant la bonne humeur et la franchouillardise de ses licenciés. L’équipe féminine va redonner un nouvel élan et montrer aussi des valeurs formidables. Au dessin, Joachim Guilloteau accompagne le scénario d’un trait semi-réaliste expressif, fluide et dynamique, complété par une originale colorisation en bichromie. Son dessin semi réaliste colle parfaitement à cette histoire de rugby au dénouement bien trouvé.