L'histoire :
Pour l’anniversaire d’Anaïs, sa grande sœur Camomille lui a fait un cadeau original : une participation à une épreuve de trot, sur un vrai hippodrome, avec de vrais jockeys concurrents, à bord de vrais sulkys. Evidemment, Anaïs, qui idéalise son poney Pompon (gros, vieux, crado et poilu), est persuadée que celui-ci va galoper à la vitesse du vent et gagner la course. Elle n’imaginait pas que Pompon n’a pas tout compris au principe de la course : son poney s’est assis dans le sulky à la place du jockey…
Quand Pompon est mal luné, il se tord le cou et essaie de mordre les pieds de sa cavalière, Anaïs. En principe la fillette reste patiente et attend que Pompon se calme. Ses bottes la protègent de toute façon des redoutables incisives du poney. Mais quand celui-ci est vraiment pénible et qu’il insiste, la moutarde lui monte au nez. Anaïs descend du poney et pour lui montrer combien son attitude et ridicule, elle n’hésite pas à équiper et monter… une vache du pré voisin.
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Adolescente passionnée d’équitation, Camomille est de moins en moins présente dans les gags équestres de sa série pour enfants scénarisée par Lili Mésange, alias Frédéric Brrémaud. Sa sagesse et sa maturité lui confèrent en effet un rôle de clown blanc, et servent surtout de faire-valoir aux clowneries de sa petite sœur Anaïs et de son poney Pompon. Certes, il y a bien aussi le copain Arthur, auquel il arrive sans cesse des catastrophes. Il y a aussi le cheval Océan qui se la joue star. Il y a encore le propriétaire du club équestre, qui est toujours « à cheval » entre un rôle de rural ringard dépassé par son époque et une carrière d’escroc. Comme l’indique le titre, la thématique légère de ce 12ème recueil est « les vacances ». On retrouve donc nos protagonistes à travers des « gags » ultra classiques et bon-enfants, plutôt à la plage, à la montagne, en pleine canicule ou en visites culturelles. Et surtout en balades champêtres, ce qui est… l’activité de base pour un club équestre. Le dessinateur Stefano Turconi ne force pas trop son (immense) talent pour ajouter l’expressivité idoine et les postures zoomorphiques et néanmoins toujours justes des diverses bestioles, un bestiaire évidemment composées à 95% d’équidés (mais pas que : âne, chaton, poisson, hérisson et araignée…).