L'histoire :
Héléna est partie avec Thomas en Sicile, dans un hôtel de luxe, pour quatre jours. Malheureusement, elle ne pourra pas assurer sa venue chez Simon comme chaque jeudi. Pour se faire remplacer, c’est une copine d’Héléna qui viendra : Éloïse. Simon et elle couchent ensemble. Mais, il ne parvient pas à oublier Héléna. Simon et Éloïse boivent un café en terrasse et discutent. Éloïse évoque sa vie, son grand amour Christophe avec lequel elle pensait faire sa vie. Un matin, celui-ci l’a quittée pour une autre. Désormais, il file avec elle le parfait amour, au grand désarroi d’Éloïse. Aujourd’hui, Éloïse a décidé de ne plus se prendre la tête et de saisir les opportunités que lui offre la vie. Après tout, il n’y a pas de mal à se faire plaisir ! De son côté, Simon ne parvient pas à oublier Héléna… qui lui passe un coup de fil. Elle est revenue de son week-end prolongé. Thomas l’a laissée en plan, car sa femme s’est pointée à l’aéroport. Simon vient la chercher. Le jeudi suivant, Héléna vient passer quelques heures chez Simon comme elle en a pris l’habitude…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Par amour, on est prêt à tout. À tout plaquer le jour de son mariage. À passer quelques heures chaque jeudi à côté de celle qu’on aime, sans qu’il ne se passe rien. À faire des centaines de kilomètres pour déclarer sa flamme. À coucher avec sa meilleure amie. On espère toujours. Et qui sait ce qui peut arriver. Simon a choisi cette voie : tout faire pour conquérir la fille qu’il aimait secrètement au lycée. En partant de ce postulat, Jim tisse une narration qui prend au cœur. Comme dans Une nuit à Rome (qui devrait passer par la case grand écran prochainement), on se laisse porter par cette histoire fantasmée. Que l’on soit un homme ou une femme, on devient Simon, guidé par ses sentiments. On le suit dans cette quête effrénée, sans trop savoir où et comment cela va se terminer. On veut y croire jusqu’au bout. Jim signe ici bien plus qu’une banale histoire d’amour pour trentenaires et quadras. Il crée une nouvelle fois un scénario plein de douceur et de sensibilité, dans lequel on plonge tête baissée. 70 planches pendant lesquelles on se laisse également porter par Lounis Chabane et son trait délicat. Il s’inscrit dans le trait porté par Jim dans Une Nuit à Rome, mais en y ajoutant sa touche personnelle. Sa façon de cadrer les scènes est tellement proche du cinéma qu’on a l’impression de lire un story-board ultra-abouti. Et si Héléna connaissait aussi les joies d’une adaptation ciné ?