L'histoire :
Un sympathique jardinier s’affaire à tout mettre en place pour le début du grand festival international des végétaux, lorsque deux enfants fans de Paintball débarquent sur les lieux, pensant avoir trouvé un bon champ de tir pour s’amuser. L’homme leur explique qu’ils sont sur les lieux d’un festival des plantes et qu’ils ne peuvent pas rester. Et quand ces derniers s’étonnent de voir des festivités célébrant des « choses vertes immobiles », le jardinier accepte de leur en dire plus sur ce fabuleux univers. Il leur explique tout d’abord que les végétaux représentent pas moins de 300 000 espèces de plantes aux propriétés des plus surprenantes. C’est aussi des milliers de fougères qui étaient déjà présentes à l’époque des dinosaures, des arbres pouvant atteindre 60 mètres de haut ou encore des algues de toutes les formes et couleurs. Et le point commun de ces organismes est de grandir, respirer et se nourrir en ne bougeant quasiment pas. C’est ce qu’on appelle « végéter », terme qui donne lieu à la classification végétale. À ces mots, la jeune fille se demande si son pote, qui mange tout le temps et se déplace extrêmement lentement, ne serait pas lui-même un végétal et aurait besoin d’être arrosé ! Sentant ses élèves intéressés, le jardinier continue son explication en leur parlant des cinq règnes des organismes vivants…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Après les dinosaures, les insectes, les animaux marins ou encore les chiens, les éditions Bamboo nous proposent une nouvelle série humoristico-didactique mettant cette fois-ci en scène les plantes et le monde végétal. Scénarisé par la docteure en biologie Caroline Dubreuil et Sébastien Mao (Island, Ça c’est Paris !), ce premier album ambitionne de nous apprendre de vraies informations sur ce monde méconnu sous couvert d’humour. On apprend ainsi que l’orchidée Dracula redoute les rayons du soleil, que le bambou peut pousser jusqu’à 1 mètre par jour, jusqu’à atteindre 20 mètres de haut, ou encore la différence entre reproduction sexuée et multiplication végétative, autre nom de la reproduction asexuée dans le monde végétal. Si la série reprend le principe qui a fait le succès des précédentes citées, force est de constater que l’ensemble se révèle moins passionnant et souffre immédiatement de redite... alors même qu’il s’agit du premier opus. Bref, cette mise en bouche se révèle moins percutante et moins divertissante. Aux dessins, Alain Sirvent (Les oiseaux en BD) adopte un ton caricatural qui colle adroitement avec le ton de l’album, tout en restant fidèle à l’apparence des plantes et autres arbres. Au final, cet album plutôt moyen aura du mal à plaire à un autre public que les pur fanas de fleurs… (et de BD).