L'histoire :
Cette fois, les gamins jouent à être des super-héros, toujours en activités de plein air. Cela commence par un entrainement intensif. Car pour être membre de l’équipe de super héros, il faut courir en moins de 20 secondes jusqu’à l’arbre des héros et revenir. Puis il faut remporter une épreuve de force qui consiste à soulever au-dessus de sa tête une pierre super lourde. Ensuite, vient l’épreuve d’endurance : rester le plus longtemps possible en équilibre sur une jambe et sur un piquet. Ces trois étapes remportées avec succès, vient alors l’ultime défi de la première mission, hyper difficile : prendre le thé en dinette avec les filles.
Deux gamins déguisés en Batman et Robin prennent leur vocation très au sérieux. Ils poursuivent un ennemi bien connu à travers les ruelles d’une ville et finissent par l’attraper : le Joker ! Le pauvre livreur déguisé en Ronald McDonald’s se retrouve ainsi ligoté à plat ventre…
Quand la super ouïe de Clark Kent, alias Superman, entend un appel au secours, ce dernier se précipite dans une cabine téléphonique pour enfiler son super costume. Le danger, alors, c’est qu’une fille vous repère à poils dans le gros carton qui fait office de cabine…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Après avoir joué aux pirates, aux cow-boys, aux chevaliers et aux astronautes, les gamins de la série s’amusent cette fois à être des super-héros classiques. Et ils le font à l’ancienne, de manière presque anachronique, c’est-à-dire en bricolant ou en imaginant des outils et des costumes, dehors, sans avoir recours aux jeux vidéo, à Internet ou aux smartphones. Soyons réalistes, ces gamins-là sont aujourd’hui quadragénaires, comme l’est d’ailleurs leur auteur Mickaël Roux. Les voilà donc grimés en Spiderman pour aider les fillettes à traverser la rue ; en Batman pour capturer le Joker ; en Thor pour le plaisir de balancer des marteaux ; en Elastic boy pour choper les bonbons sur l’étagère trop haute ; en Wolverine pour graver des cœurs sur les troncs d’arbre ; ou en flash pour être pris en photo gratos par les radars routiers. C’est fun, sans prétention, ça fera sourire les ex-gamins-quadras, et ça incitera peut-être les gamins d’aujourd’hui à lâcher leurs écrans. Un prochain recueil de gags enfantins est assurément déjà à l’étude. Du propre aveu de l’auteur, il y a peu de chances qu’il se retrouve à court d’idées, étant donné le pluralisme des thématiques qui reviennent souvent dans les jeux d’enfants.