L'histoire :
Laureen O’Reilly, une fille mère irlandaise, a traversé l’Atlantique pour tenter de remettre la main sur un mystérieux parchemin qui lui a été dérobé. Désormais, ce précieux document qui indiquerait où se trouve une partie du trésor des incas est entre les mains d’un curé missionnaire. Ce dernier réclame 2000 dollars à Douglas Hill, un aventurier peu scrupuleux, pour lui restituer la cartouche avec le parchemin. Douglas Hill propose à la jeune irlandaise d’aller orpailler à la frontière du Pérou pour récolter la somme demandée. L’aventurier constitue une équipe composée notamment de brigands sans foi ni loi. Après 6 jours d’expédition dans des conditions extrêmes, la troupe repère un filon d’or et en commence son exploitation. Des semaines durant, sous une pluie battante, l’équipe va creuser le sol à la recherche du précieux métal jaune...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
L’or des incas a fait tourner et a parfois fait tomber la tête de nombreux aventuriers qui rêvaient de trouver un trésor incommensurable. Douglas Hill est de ceux-là : il est prêt à sonder toutes les grottes de la jungle équatorienne et à se débarrasser du moindre gêneur qui entraverait sa quête. Si Laureen O’Reilly est elle aussi déterminée à mettre la main sur ce trésor, c’est avant tout pour avoir les moyens de pouvoir élever décemment sa petite fille. Si rien ne destinait Laureen et Douglas à se rapprocher, on va leur découvrir un point commun qui va influer sur leur relation. Le second volume de ce diptyque est essentiellement centré sur l’orpaillage, qui permettra de réunir les 2000 dollars réclamés par le curé, et sur les fouilles des grottes réalisées par Douglas en solitaire au beau milieu d’un environnement naturel hostile. Jérôme Félix offre un scénario étoffé avec une multitude de détails qui peuvent parfois apparaître superflus et qui nécessitent une lecture attentive. Les personnages ont du relief et des tempéraments bien trempés. Si l’intrigue générale est plutôt classique, le dénouement final de cette aventure est, quant à lui, moins attendu. Le graphisme réaliste de Xavier Delaporte restitue à merveille le milieu naturel d’une jungle luxuriante et extrêmement humide.