L'histoire :
Le jour de la rentrée, Violette et son pote Jérémie retrouvent leurs copines Chloée et Mégane, qui leur racontent avoir passé des vacances de rêve ! En effet, Chloée était en camping en Espagne ; or étant donné son bronzage, il a dû y faire super beau. En revanche, Violette émet des doutes quant au récit de Mégane, qui dit être allée à Miami, où elle a pu acheter un chouette bandana, se baigner dans une grande piscine et avoir profité d’un hôtel 5 étoiles avec vue sur la statue de la liberté…
Violette et Jérémie se rendent au nouveau club de basket qui vient d’ouvrir dans le quartier. Là-bas, un entraineur super grand les accueille en leur demandant d’écrire leur nom sur un ballon pour ne pas le perdre. Evidemment, quelques minutes plus tard et Jérémie a déjà perdu son ballon… or impossible d’en retrouver un avec son nom dessus. Violette passe donc en revue les prénoms de chacun pour trouver le voleur…
Tandis qu’ils se baladent à la campagne, Violette et Jérémie trouvent un chien abandonné et attaché à un arbre. Quel fourbe maître de chien peut faire une chose pareille ? Les deux adolescents détachent le chien et poursuivent leur balade. Un peu plus loin, ils tombent sur un couple malaimable qui a garé une voiture de sport pour faire une pause. Et le chien leur saute au cou, bizarrement très affectueux. Violette émet des suspicions légitimes…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Les enquêtes de Violettes appartiennent à ce registre classique des BD-jeux, qui proposent aux jeunes lecteurs de jouer au policier en repérant qui est coupable d’une petite exaction du quotidien (qui a cassé le vase, qui a secoué la tente, qui a chipé les cerises…). Chaque enquête dure stricto-sensu 2 planches et les réponses se trouvent toutes explicitées en fin d’album. Le premier recueil avait cependant tendance à dérouler des intrigues soit vraiment trop faciles, soit introuvables en raison du dessin pas toujours limpide – « pâteux » et minimaliste – de Laurel. Ce second volume ne résout que partiellement la première problématique : les enfants de 10-12 ans trouveront quand même la majorité des solutions très vite. La plupart du temps, sans même avoir besoin de corroborer leurs explications avec celles fournies en fin d’album. En revanche, il y a clairement du mieux concernant la lisibilité des indices. Lors de notre lecture-test face à un public cible, une seule intrigue (sur 22) a semblé trop nébuleuse (Chien perdu sans collier, en raison du manque de clarté du zigouigoui qui s’avère être un collier). Pour le reste, Laurel a trouvé son style graphique de croisière et Fred Neidhardt parvient clairement mieux à varier les ressorts, les mécanismes à prendre en compte… qui ne sont pas forcément visuels ! On rempilera volontiers sur le T3.