L'histoire :
Violette et Jérémie donnent une représentation de théâtre de la pièce Roméo et Juliette. Soudain, tandis que Jérémie s'est lancé dans une déclaration d'amour en tirade, dos au public, il se prend une tomate pourrie en pleine poire. Le public se gausse... et une collègue se rue depuis la coulisse pour annoncer qu'elle est témoin du coupable...
C'est le jour de la Saint-Valentin. Jérémie rend visite à Violette pour lui présenter sa nouvelle petite copine, Fang, une japonaise. Selon lui, son seul défaut, c'est d'être absente lors des prochaines vacances scolaires : elle doit rendre visite à ses grand-parents à Pékin. Selon Violette, il y a comme un hiatus dans cette histoire...
Encore un spectacle de fin d'année à assurer pour Jérémie et Violette, qui sont de nouveau sur scène pour une représentation de La Belle et la Bête. Or soudain, tandis que Violette est seule sur scène, un intrus apparaît avec un drap blanc sur le corps, qui fait « Houhouhou » en jouant le fantôme. Argh, Violette est prise au dépourvu, ça n'est pas dans le scénario. Elle improvise aussitôt en jetant l'eau d'un vase qui se trouve là à cet ectoplasme saboteur et imprévu. Plus tard, elle trouve rapidement lequel de ses collègues acteurs lui a joué un mauvais tour...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Ce troisième recueil de petites enquêtes « de proximité » menées par le duo Violette – vertueuse et intelligente – et Jérémie – son pote faire-valoir roublard et hâbleur continue sur sa lancée en corrigeant petit à petit les écueils des débuts, sur les premières historiettes. Le principe de ce genre de BD-jeu est bien connu : le jeune lecteur (disons de 8 à 12 ans) est invité à jouer lui aussi au détective en cherchant la solution trouvée par Violette, à l'aide d'indispensables indices visuels, textuels ou sensés. Chaque énigme dure deux planches (gauche et droite) et pour ceux qui n'ont vraiment pas le gène sherlockholmesque, les réponses sont données en fin d'album. Au scénario, Fred Neidhardt semble toutefois avoir un chouya plus soigné les logiques de déductions. Les contextes comme les ressorts sont variés, le dessin simple, stylisé et coloré de Laurel colle au public-cible... Bref, la série est désormais bien en place. Mention spéciale à l'énigme Matinée pyjama, d'inspiration aussi originale qu'astucieuse...