L'histoire :
Thierry gare sa moto sur un parking, quand il aperçoit une bécane familière. Thomas se demande pourquoi il reluque cette moto comme ça. Il s’agit, en fait, de son ancienne moto qu’il a vendue il y a deux ans. Soudain, Thierry remarque qu’elle a une brèche sur le réservoir, qu’il avait lui-même repeint. De plus, il voit que la selle est éventrée. Pour Thomas, il semble que cela ne soit qu’un tout petit trou... mais bon ! Enfin, Thierry rage de voir un autocollant sur le garde-boue. De retour chez lui, sa femme s’esclaffe de surprise de voir son mari avec son ancienne moto. Thomas lui explique qu’il n’a pas supporté que l’on ne prenne pas soin d’elle et l'a rachetée plus cher à son propriétaire…
Plus tard, Thierry emmène son fils au collège. Il fonce plein gaz pour ne pas rater le début du cours. Son fils s'accroche tant bien que mal derrière lui et perd la moitié de ses cours. Thierry se gare sur le parking du collège et demande à son fils s'il a eu le temps de réviser...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Christophe Casenove, Hervé Richez et Bloz reviennent en force avec ce septième album sur leurs Fondus de moto. A l'instar des Joe Bar Team, cette série BD humoristique sur le thème des deux roues met en scène une bande de gars fous de leurs bécanes. On retrouve donc Thierry, Puang, Thomas et les autres dans de courtes histoires en une planche, qui ne suivent pas forcément un fil conducteur précis mais fonctionnent toutes de la même façon, à savoir : du gag, avec une chute amusante sur la dernière case. Rien de nouveau sous le soleil pour ce style de BD. Richez et Casenove maîtrisent leur sujet et pondent un album à la hauteur des précédents. Le dessin de Bloz reste lui aussi très classique pour ce genre d’humour. Des personnages au style gros nez, des motos plutôt bien réalisées et des mises en scènes simples, souvent efficaces pour le sujet. On tourne quand même en rond tout le long de l’album avec des bécanes qui vrombissent, rugissent et capotent parfois. Une BD à réserver uniquement aux bikers et aux amateurs de ce type d’humour consensuel.
