L'histoire :
La Fédération Française de Foot appelle le président Marcel Dubut afin de refourguer à son équipe un entraineur un peu particulier, Dominique Raymond. En effet, Dubut gère le club du FC Palajoy depuis qu’il a gagné au loto de quoi le racheter. Tout est prêt au club pour accueillir le nouvel entraineur. D’ailleurs, le voilà qui arrive… en Twingo ! Dubut s’empresse alors de lui faire visiter son club. Grâce à ses gains au loto, il l’a équipé des meilleurs équipements de foot. Raymond semble épaté par la motivation de son président à dépenser sans compter. Il lui propose alors quelques investissements judicieux supplémentaires, afin de monter le club au faîte de la gloire. Il lui fait bien sûr acheter une limousine pour ses déplacements et un duplex comme logement de fonction (un minimum) ! Les entrainements commencent avec Raymond. Les joueurs n’en reviennent pas de la qualité des termes techniques qu’il utilise. Ils ont vraiment affaire à du haut niveau avec Raymond. Il paraît même qu’il se lève à 6 heures du matin pour préparer ses entrainements. En fait, il suit les conseils de Groux tout les matins dans l’émission « foot matin »…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Ce tome 8 de Foot maniacs a le doux parfum de la coupe du monde de foot 2010. Cette fois, le trio Henri Jenfèvre, Olivier Sulpice et Christophe Cazenove appuie son album sur une parodie de l’entraineur de l’équipe de France Raymond Domenech. En effet, le personnage de l’entraineur qui vient sauver l’équipe du FC Palajoy se nomme Dominique Raymond et montre un look reconnaissable entre mille : cheveux gris et sourcils noirs. Ce biais burlesque souligne logiquement les controverses actuelles sur l’équipe de France et ses joueurs, qui font les choux gras de la presse. Dans l’album, les incompétences techniques ainsi que les gouts luxueux du coach sont mis en avant pour garantir l’effet comique et ludique de chaque histoire. Cet album se découpe en plusieurs histoires courtes qui suivent un fil conducteur : l’arrivée et la prise de fonction de l’entraineur. Hélas, l’humour requis se montre sans grande originalité, fasant plutôt sourire que rire. Agrémentés par le classique dessin gros nez (par Olivier Saive), les gags n’ont pas une grande envergure humoristique. L’album satisfera donc les inconditionnels de la BD « d’humour » et éventuellement les fans de foot…