L'histoire :
Louna, Léo et Lucas, trois supers copains, ont monté un club de justiciers masqués. Comme leurs modèles dans les films Marvel, ils veulent secourir la veuve et l’orphelin. Louna leur présente d’ailleurs leur nouveau quartier général : une cabane perchée dans un arbre. Comme dans la batcave de Batman, ce repère est tout-équipé ! Il y a un poste de commande avec plein de boutons de commande de bidules modernes, une rampe pour descendre super vite comme les pompiers lors des missions urgentes. Il y a même un mur pivotant qui mènera, à terme à la future pièce encore plus secrète du QG. Hélas, Léo comprend trop tard que cette pièce n’a pas encore été créée, en utilisant la porte pivotante et en se vautrant 2m plus bas dans la pelouse. Les trois justiciers se rendent compte aussi que le superhéros préféré des gens est Spiderman, tout simplement parce qu’il sort toujours des trucs rigolos pendant qu’il se bagarre. Ils décident donc d’en faire autant et d’être drôles tout en faisant régner la justice. Par exemple, alors qu’il poursuit le voleur d’un sac à main d’une grand-mère, Léo commence à lui raconter une blague de Toto…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
C‘est toujours un plaisir de retrouver cette série jeunesse qui parodie les ficelles des super-héros, mais à la française et sans aucune dimension fantastique. Notamment parce que le trait caricatural, élastique et vectoriel de Stivo est parmi les plus réussis du genre. Ce principe super-deformed (grosses têtes sur petits corps) ultra vitaminé et coloré lui permet d’absolument tout représenter avec un maximum de dynamisme et des expressions faciales fabuleusement exagérées. C’est un bonheur de tronches enthousiasmantes ou angoissées, d’une rare explosivité (surtout pour les pets pestilentiels du putois Jean-Prout). Dans ce deuxième recueil de gags, les trois potes cherchent encore et toujours à améliorer leur vocation de justiciers de l’ordinaire, en s’inspirant de leurs modèles américains. Ils ont désormais des tenues dignes des Avengers, un QG qui leur sert de base secrète, ils se mettent donc à recruter, ou à imaginer des nouvelles armes puissantes. Ou encore, ils inventent des exercices d’entrainement aussi foireux que loufoques (les casseroles attachées au ventilateur de plafond…). L’exercice de leurs fonctions en situation réelle ne représente que 10% des historiettes et ça n’est pas plus mal pour leur intégrité physique, car ils ne sont franchement pas doués. Les catastrophes engendrées par leurs mésaventures font tout le sel de cette série humoristique grand-public.