L'histoire :
Robert est convoqué par son chef car il refuse de suivre une formation. Il prend cet impératif comme une punition qu'il ne souhaite pas assumer. Pourtant, les formations, ce n’est pas ce qu’il manque, chez les pompiers. Son chef insiste, il demande à ce qu'il apprenne une spécialité, sinon il lui fait sauter ses repos jusqu’à la prochaine ère glaciaire. Heureusement, il en trouve une qui lui plait : celle de formation en cuisine auprès du cuisto de la caserne...
Horace va participer à la formation au GRIMP. Mais avant qu’il ne commence, l’instructeur lui demande de faire un petit test d’évaluation de rapidité et d’équilibre. Il doit monter à l’échelle, traverser la hauteur sur une poutre, puis redescendre de l’autre côté. Horace démarre à fond les manettes. Entre temps, le lieutenant se rend compte que Horace souffre du vertige. Il pense demander de l’aide pour ce pauvre Horace en hauteur... mais celui-ci est déjà redescendu. Le chef lui demande s'il a eu son vertige là-haut. Horace répond qu’il oublie tout le temps qu’il a le vertige…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
La série humoristique de Christophe Cazenove et Stedo sur les Pompiers poursuit son petit bonhomme de chemin, à un rythme métronomique. Le concept est bien en place, s'évertuant à dérouler des gags en une planche sur le quotidien et le travail des sapeurs. Le style graphique de Stédo correspond bien au genre : les personnages gros nez sont caricaturés à fond, pour coller à l’humour de la narration. Cette fois, l’album tourne autour de la formation des pompiers ultra professionnels qui ne ratent pas une occasion pour allumer le feu à leur quotidien, à défaut d’éteindre les incendies. Mais ça, vous l’aviez compris. Un bémol aussi sur le titre qui ne correspond pas vraiment au fil conducteur qui se dégage des gags, à savoir la formation professionnelle pour les pompiers. Au passage, un petit clin d’œil est fait à la télé réalité, avec quelques pages consacrées au jeu « Guerrier Warrior » au sein duquel Arnold, le pompier terminator, va tout défoncer. L’humour bon marché reste la charpente de cet édifice, qui se consume lentement au fil des pages. Les aficionados du genre (les pompiers au premier chef) vont quand même se ruer sur cet album plein de bonne humeur.