L'histoire :
A la caserne, c’est l’effervescence : le commandant va prendre sa retraite. Robert, Horace, Lucie et les autres sont ravis, car ils vont enfin être débarrassés de sa sale humeur, de ses coups de gueule et de son caractère de punaise. Alors qu’ils sont en pleine liesse, le commandant arrive impromptu. Robert lui demande bien confirmation de son départ à la retraite. Eh oui, le commandant estime qu’il a fait son temps, il faut laisser la place à la jeunesse. Mais surtout, il va pouvoir se consacrer à sa première passion. Robert tout attendri lui demande si sa première passion est la pêche ou la poterie... ou encore les bonzaïs ? Or le commandant ne rêve que d’une chose : redevenir simple pompier, retrouver le terrain avec les copains. Un coup de massue s’abat alors sur Robert et ses collègues…
Robert emmène un collègue dans un nouveau bar qui vient d’ouvrir, le « 18 ». Il s’agit d’un snack bar consacré à l’univers des pompiers. Il y mange tous les soirs après le boulot, tous les amateurs de pompiers connaissent l’adresse. D'ailleurs, les pompiers connaissent même l’adresse des victimes qui avalent des cacahuètes de travers…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Christophe Casenove et Stédo poursuivent leur série humoristique consacrée à l’univers des Pompiers. Logiquement, étant donné son numéro, ce tome 18 met à l’honneur les sapeurs-pompiers et leur numéro d’appel d’urgence. Mais pas que. En effet, en tant que série humoristique, les auteurs s’amusent et imaginent un snack-bar appelé le 18, dans lequel tous les pompiers et amateurs de pompiers peuvent se retrouver. A cela, comme fil conducteur des gags en une planche, ils ajoutent la retraite du commandant de la caserne, qui ne se passe pas tout à fait comme prévu pour les collègues pompiers. On obtient un cocktail d’humour détonnant de blagues fumantes et de situations burlesques. Le dessin de Stédo reste efficace : les personnages gros nez et les décors plutôt bien faits collent parfaitement au genre de la série. Les amateurs vont une fois encore s’y retrouver. L’humour est là, l’album plus équilibré et le quotidien agité de la caserne de Robert et ses collègues encore debout. Un album qui met presque le feu, à défaut de l’éteindre.
