L'histoire :
Nous connaissons tous l'équipe de rugby masculine de Paillars, mais qui connaît l'équipe féminine de la ville, les Paillettes ? Ces filles sont aussi courageuses et volontaires que les hommes. La Raclée aime défendre de façon rugueuse, la Couette est une talonneuse émérite, Babylisse est belle sur et en dehors des terrains, tandis que la Bringue est réputée pour ses troisièmes mi-temps de haut vol ! Toute cette joyeuse équipe est entraînée par Grololo. Alors, quand les garçons ne jouent pas, ce sont les filles qui s'y mettent et le retour à la maison est parfois compliqué, surtout si chaque membre du couple est blessé ! Il faut trouver comment gagner les Matchs, se chercher des points de repère et des grigris, s'échauffer ou s'entraîner sans relâche : finalement, la vie des femmes est comme celle des hommes ! Qu'elles rencontrent les Rambailleuses d'Ariège, les Gorettes du Porc ou les Volailles de Foix, le défi est le même. Et il faut s'employer au maximum pour défendre les couleurs de la Paillar !
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Cela fait plusieurs tomes que l'on apercevait des filles dans la série Les rugbymen, mais elles n'en étaient pas les véritables vedettes. Cette fois, les Beka ont franchi le pas : les femmes font l'objet de tout un album. Hasard du calendrier ou non, la BD sort quelques jours après la journée internationale du sport féminin. Transposer la série comique en version femme, c'est plutôt une bonne idée et on sent que cette thématique renouvelle le genre et les gags. On découvre ainsi avec plaisir de nouvelles personnalités qui n'ont pas froid aux cils. Entre la défaitiste la Bringue, la charmante Babyliss ou la gaillarde La Raclée, ce joli petit monde va permettre une cure de jouvence à la série. Évidemment, on n'échappe pas à quelques clichés du style maquillage, soldes ou cuisine... mais c'est plutôt fait finement et le tout sonne comme un hymne à la féminité et au rugby sous toutes ses « formes ». Les gags ne sont pas toujours à mourir de rire, mais on adore la relecture des contes façon Grololo ou la narration d'une mise au vert à la montagne. Ce changement de perspective fait également du bien à Poupard qui campe des femmes à la fois sportives et belles. Certains moments visuels sont magnifiques et superbement travaillées, comme un match qui se termine en combat de boue ou une belle virée en montagne. Attention : la série se féminise mais devient aussi de plus en plus adulte avec des scènes sans équivoque de sexe ou de déshabillage en règle. La série évolue et c'est tant mieux : de quoi faire naître une nouvelle série avec « les Rugbywomen » ?