L'histoire :
Quand Marine était petite, elle prononçait souvent une phrase difficilement compréhensible pour ses parents et sa sœur, avant de jeter son biberon. Il leur a fallu du temps avant de comprendre qu’elle voulait dire « cap ou pas cap d’attraper le biberon ? ». En évoquant ce souvenir, Wendy n’imaginait pas ouvrir une boîte de Pandore. Dorénavant, Marine a repris cette habitude et mitraille sa grande sœur de défis ! Cap ou pas cap de faire du trampoline sur la tête ? D’aller à l’école avec une chaussette sur la tête ? De manger une tartine de ciment ? De déguster une tartine de cassoulet froid ? Tout ce qui passe par la tête de la jeune fille est l’occasion d’un défi ! Heureusement, Wendy a trouvé la parade. Elle fait remarquer à sa sœur l’aspect absurde de ses propositions, jusqu’à ce qu’elle revienne à quelque chose de plus raisonnable comme « cap ou pas cap de manger une tartine au choco à la maison ? ». Plus tard dans la journée, Wendy et son amoureux Maxence n’arrivent pas à se mettre d’accord sur le film à aller voir au cinéma. Ils décident alors de se défier au basket. La première personne qui arrivera à mettre un panier pourra choisir le film. Or en voulant leur renvoyer le ballon, c’est Marine qui marque les deux points ! Le couple se retrouve ainsi à la séance de Monsieur et madame marmotte vont à la ville…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Déjà 13 ans et 16 albums que les sisters Wendy et Marine font les beaux jours de la BD humoristique franco-belge. Sur un principe bien rodé, leurs papas William (scénario, dessin et couleurs) et Christophe Cazenove (scénario) nous proposent une nouvelle salve de gags en une page s’articulant autour de plusieurs thèmes. Entre le « cap ou pas cap ? » donnant son titre à l’album, les vacances à la plage, les aventures en canoé kayak, le journal intime de Marine ou encore la perte de son doudou « Puduk », les sujets sont nombreux. Bref, c’est rythmé, drôle, bourré de bonne humeur. Le principe de lier les gags via plusieurs fils rouges place très nettement cette série au-dessus de la pléthore de séries humoristiques lambda. L’autre atout majeur de cette BD reste la mise en images de William. Visuellement, c’est toujours aussi percutant, on ressent constamment le plaisir que le dessinateur a pour mettre en scène les versions héroïnes de papier de ses propres filles (qui doivent être bien grandes, dorénavant). Le traitement caricatural des historiettes renforce le côté tordant des situations ou de certaines répliques. Bref, cette série humoristique tout public efficace a encore de beaux jours devant elle !
