L'histoire :
Quand elle était plus petite, Wendy était régulièrement sujette aux cauchemars. Heureusement, elle pouvait toujours compter sur sa petite sœur, Marine, pour la consoler en lui faisant un gros câlin dès qu’elle l’a voyait rouge et en nage… Hélas aujourd’hui, Marine a mal compris les signaux et se met à câliner sa sœur alors que cette dernière est en train de participer à un marathon… Plus tard, c’est Wendy qui prend soin du sommeil de sa sœur en lui offrant un attrape-rêves. Elle lui explique que c’est d’origine indienne et que le principe est de chasser les mauvais rêves et retenir les bons… Marine est emballée par son cadeau. Mais alors qu’elle devrait passer une bonne nuit, un bruit infernal s’échappe de sa chambre ! Réveillée en sursaut, Wendy débarque en trombe dans la chambre de sa petite sœur et la découvre en train de passer l’aspirateur dans son lit... La sister lui explique alors que l’attrape-rêves n’était pas assez puissant pour ses rêves, elle a donc dû passer à la vitesse supérieure ! Le lendemain, Marine a une nouvelle idée. Pour attirer les plus beaux rêves afin de les attraper, elle décide de s’entraîner toute la journée à dormir et rêver. Sous le regard ébahi de Sammie, la meilleure amie de Wendy, Marine passe du rire aux larmes et même la colère pour être fin prête le soir venu...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Pour ce qui marque déjà le 17ème album et les quasi 15 ans des Sisters, William (scénario et dessin) et Christophe Cazenove (scenario) nous proposent une nouvelle salve de gags d’une page ayant cette fois-ci pour thème principal le sommeil et le monde des rêves. Les cauchemars de Wendy, l’attrape-rêves de Marine, les tentatives de pyjama-party sans la petite sœur casse-pied ou encore le baby-sitting, beaucoup de sujets sont abordés. Pour varier, les auteurs proposent toute de même d’autres sujets autour de la magie, de la manière particulière qu’a Marine de mélanger les cartes lors des parties de jeux de société ou encore les moments désormais cultes de complicité entre les deux sœurettes, comme leurs disputes. Bref, on reste dans la droite lignée des albums précédents, avec des gags efficaces mais classiques et sans surprises. Reste que le capital sympathie est bien là et contentera les plus jeunes comme les fans de la série. C’est aussi visuellement que les gags offrent leur plein potentiel, grâce à la mise en images dynamique et pleine de peps de William. Le traitement caricatural mettant ses propres filles en scène est toujours aussi tordant et amplifie allégrement la puissance des gags. Les couleurs sont également au diapason et finalisent l’ensemble avec talent.