L'histoire :
En rentrant de l’école, Marine découvre toute heureuse une toute nouvelle cuisine équipée. Des meubles qui sentent le neuf, un robinet moderne avec mini douchette, un four rutilant… Marine est aux anges ! Sauf lorsqu’elle découvre que les installateurs ne lui ont pas apporté une grande sœur neuve, mais lui ont laissé la vieille… Plus tard, Marine et Wendy découvrent les cartons remplis de polystyrène que les installateurs ont laissés. Elles se lancent alors dans une grande bataille de boules de neige en polystyrènes et finissent par faire un ange dans la neige, une fois le sol recouvert de blanc. Cet instant de complicité est malheureusement interrompu par leur maman qui apprécie beaucoup moins leur jeu et leur confie un balai et une ramassette ! Les jours suivants, l’entente entre les deux sœurs ne cesse de se dégrader. Alors que Marine envisage de changer de sister, ses amies et celles de Wendy tentent de les rabibocher. Le premier exercice consiste à rester devant la télévision sans se battre pour la télécommande. Si les filles sont persuadées de réussir cette épreuve haut-la-main, il en est tout autre en pratique lorsque l’exercice monte d’un cran et s’effectue avec la télé allumée ! Qu’à cela ne tienne, les copines lancent le plan « sisters amies » en proposant à Wendy et Marine de passer une après-midi ensemble au lac…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Cela fait quinze tomes que les attachantes Wendy et Marine nous divertissent avec leurs aventures gaguesques. C’est de nouveau le cas via les gags en une page imaginés par William et Christophe Cazenove. Pour cette nouvelle fournée, les péripéties des sisters s’articulent autour de plusieurs thèmes : l’installation d’une nouvelle cuisine, la passion de Marine pour les activités scientifique, la fête foraine de Wendy ou encore la tentative de leurs copines pour les réconcilier. Rien de bien révolutionnaire, donc, mais des gags agréablement classiques, très efficacement mis en images par William. Le gros point fort de la série vient en effet une nouvelle fois de la patte graphique du dessinateur. Des personnages plein d’expressivités, des décors fouillés et une mise en images très dynamique font le plaisir visuel, tout comme l’impact final des gags. Le rituel qu’on aime également, c’est de retrouver des gags mettant en scène les filles lorsqu’elles étaient plus petites, en début d’album, ainsi que celles où elles sont adultes en clôture de la BD. Les couleurs pleines de peps sont également très réussies. Enfin, quand on sait que William s’inspire de ses propres filles pour mettre en scène les historiettes, on se dit que l’inspiration doit être inépuisable. Même si elle grandisse inévitablement, a contrario de leur version papier…
