L'histoire :
La salle de fête de Pignon sur Rut est en pleine activité à l’occasion de l’expo photo sur le cyclisme. Aimé, le coach, arrive les bras chargés de bouteilles de vin. Seringue lui demande si c’est sa consommation personnelle… A l’intérieur, Rustine s’amuse de voir des photos de leur enfance. Il avait une sacrée bobine à 10 ans ! C’est l’occasion de se rappeler des souvenirs, comme quand ils s’imaginaient déjà être la relève… Certes, mais la relève des corvées pour commencer ! Ou lorsque Laurent Braquet, alias Rustine, mît en pièce le vélo d’entrainement sans avancer d’un pouce… Fabrizio, qui sera plus tard surnommé Viagra, s’était mis au vélo pour la jolie Marion. Plus tard, c’est Bella qu’il veut épater pendant la course de dimanche… Raté ! C’est elle qui remporte le Cyclo kid ! Fabrizio se sent tellement humilié qu’il n’ose pas retourner à l’école. Un jour, le coach emmène les jeunes athlètes à un entrainement bien particulier : sa tournée de facteur ! Pas vraiment fatiguant, sauf pour les freins…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
C’est un rituel, chaque été à l’époque du Tour de France, les Vélomaniacs de Julié au dessin et Garréra au scénario, enfourchent leurs bicyclettes pour fêter l’évènement. Une 12ème fois, pas d’innovation ni de dopage pour l’inspiration des gags, un peu comme une longue étape dans les plaines de Belgique. Viagra séduit, Rustine tombe etc. Chacun tient sa place, pas d’embrouille, mais rien de nouveau. En même temps, si la recette fonctionne, pourquoi la changer ? Il y a pourtant une bonne surprise dans cet album, elle ne vient ni du dessin, ni de la colorisation, acceptables au demeurant, ni de l’ambiance tendrement enfantine qui se dégage de l’ensemble. C’est donc dans les gags hommages que se trouve un souffle de fraîcheur. Ces derniers viennent conclure une lecture, non pas fastidieuse – parce qu’il n’y a rien de déplaisant, c’est globalement mignon – juste sans grand braquet dans la réalisation. Il reste que l’équipe bénéficie d’une bonhomie et d’un bon esprit à toute épreuve. De là à dire que c’est pour ça qu’on s’ennuie un peu, il n’y a qu’un tour de pédalier...