L'histoire :
Pour Jessica, l’été est synonyme de grandes vacances, mais paradoxalement, pas forcément de moments formidables auprès de ses cop’s. En effet, dans l’optique d’ouvrir un petit supermarché, ses parents doivent suivre une formation de cinq semaines à l’autre bout du pays… et ils envoient donc leur adolescente de fille chez sa tante et sa cousine Gaby, à la ferme ! Jess’ est en rage : dans ce village moisi, il n’y a pas de wi-fi, une seule boutique – presse, souvenirs, boulangerie et poste – et une seule antenne-relais de téléphone portable pour un vaste secteur. Elle est persuadée de s’encrouter sévère et demande donc à ses copines de l’aider à tenir le coup à distance, durant cette période difficile. Chacune lui demande donc de lui rapporter un souvenir un peu compliqué à trouver, afin qu’elle ait de quoi s’occuper ; et elles lui enregistrent plein de messages et conversations vidéos à l’avance, afin qu’elle puisse s’endormir. Quelques jours plus tard, Jessica descend du TGV dans une petite gare de province, accueillie par sa tante de sa cousine… Ilona ! Car oui, Jessica a mauvaise mémoire et elle s’était trompée de cousine… De fait, Ilona a son âge, elle est plutôt sympa et surtout, elle présente à Jessica toutes ses cop’s !
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Les albums des Cop’s s’enchainent à un rythme soutenu d’environ un tous les 9 mois. Assurément, les auteurs Christophe Cazenove et Philippe Fenech s’amusent comme des petits fous à mettre en scène les aventures sociales d’une adolescente branchouille et fashion-victim, Jessica. Dans ce 6ème recueil de gags, la thématique est donnée dans la première planche : ce sont les grandes vacances et Jess est envoyée par ses parents chez une cousine qu’elle connait à peine, dans une ferme. Soit loin de ses cop’s, sans trop de réseau, sans aucune boutique… l’apocalypse pour elle ! Heureusement, la cousine est plus sympa qu’envisagée, le milieu rural agricole offre un terrain humoristique nouveau, la vie sociale n’est pas exactement morne (la cousine aussi a des supers cop’s !), le réseau finit par passer, et tous ces éléments de contexte permettent largement de décliner les 44 planches requises. L’humour reste certes d’accès facile et très grand-public… mais concept de la série oblige. Le dessin de Fenech reste dans la lignée des précédents, c’est-à-dire avec des persos vivants, attachants et maîtrisés, évoluant dans des décors clairement secondaires. Quelques planches sous le niveau habituel auraient juste mérité être peaufinées (ex : p.27).
