L'histoire :
La belle-mère d'Olivier de Benoist (alias ODB) lui annonce qu’elle souhaite préparer son enterrement afin que son entourage n’ait plus rien à faire le jour de son décès. Aussitôt, ODB décide de lui donner bénévolement un coup de main. Ainsi, pendant que la mère de son épouse se rend aux pompes funèbres pour choisir un cercueil, Olivier choisit le champagne. Une fois tout réglé, ODB se rend compte qu’il manque encore quelque chose : la date ! Il emmène alors sa belle-mère à l’hôpital pour faire un bilan de santé complet. Même si le médecin annonce d’emblée qu’il y a une chance sur mille que la patiente ait un problème de santé, Olivier garde espoir. Après s’être vu refuser l’obtention d’une chambre froide pour sa belle-mère, ODB est contraint de prendre une chambre classique. Il installe une pancarte devant le lit, sur laquelle est écrit : « Dons d’organes. Servez-vous ! » Les membres du personnel de l’hôpital, guère coopérants, la retirent immédiatement. Quelques mois après cette hospitalisation, lors de laquelle le docteur n’a rien trouvé d’autres que de belles années à vivre pour la vieille dame, Olivier reçoit un coup de fil et apprend que sa belle-mère est tombée soudainement dans le coma. Suite à cet appel, Olivier se rappelle l’adage qui dit que les meilleures choses ont une fin, en déduisant que désormais, les mauvaises aussi…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
« Les années 70, c’est la libération de la femme. On cherche encore le con qui a payé la caution. ». Avec cet adage, dès l’ouverture de l’album, le ton est donné pour ce second recueil BD adapté des sketchs de l’humoriste Olivier de Benoist. En compagnie de son co-auteur Vincent Leroy, ODB se moque donc allègrement de sa belle-mère et des femmes en général. Certes, ce n'est pas politiquement correct, mais les blagues se révèlent particulièrement drôles. Et surtout, au final, c’est l’homo-macho qui passe pour un imbécile. Au-delà des gags sur les rapports hommes-femmes, l’artiste nous fait également rire en parlant d’émission télé (L’amour est dans le pré, Un dîner presque parfait…), et d’événements médiatiques qui datent un peu puisque les gags sont issus de feu l’émission On ne demande qu’à en rire. Ces moments choisis s'inspirent néanmoins de faits suffisamment marquants pour qu’on s’en souvienne (Les mineurs chiliens, Bugarach et la fin du monde…). Bref les 15 historiettes que contiennent ce second recueil sont extrêmement drôles pour peu qu’on aime quand ça tape sous la ceinture. Comme pour le précédent album, les sketchs sont adaptés et mis en images par Olivier Saive. Le dessinateur livre de bons dessins, même si, il faut le reconnaître, ils n’apportent pas grand-chose à la percussion des textes eux-mêmes. Un chouette album (cartonné) pour tous ceux qui voudraient (re)découvrir les sketchs d’ODB…