L'histoire :
Les vacances d’été sont arrivées. Pilo va passer la première semaine chez sa grand-mère, car sa maman n’est pas encore en congés. Avant de partir, Pilo fait ses valises et descend une bonne dizaine de sacs bien remplis. Sa mère lui fait alors remarquer qu’il n’a pas besoin d’autant de vêtements, puisqu’il ne restera là-bas qu’une seule petite semaine. Le garçonnet lui explique cependant qu’il n’a pas encore pris de vêtements. Il s’agit simplement des jouets et des BD qu’il veut emmener avec lui ! Une fois le problème des bagages réglé, Pilo et sa mère chargent tout dans la voiture. Janis, voisine et amie de Pilo, les rejoint pour souhaiter de bonnes vacances à son ami. Pilo se lance alors dans une description de sa mémé, mais Janis a plutôt l’impression qu’il décrit Yoda de Star Wars puisqu’il lui parle de grandes oreilles ou encore de poils tout partout sur la figure ! Après deux heures de route, Pilo et sa maman arrive enfin à la campagne où vit la grand-mère. Puis au moment des adieux, Pilo a du mal à quitter sa maman, car il sait qu’elle va lui manquer, tout comme Megarobo, son jouet préféré qu’il a oublié chez lui. Enfin, lorsqu’il énumère tout ce qui va lui manquer chez sa maman, c’est cette dernière qui se met à pleurer et ne veut plus le quitter…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Après un premier tome réussi, Julien Mariolle nous propose un second album tout aussi bon. En effet ce tome 2 offre une histoire complète, dans laquelle Pilo passe ses vacances chez sa mémé et à la campagne. Mais le scénario est en sus découpé en gags d’une page, se terminant toujours par une chute. Les chutes peuvent alors soit faire rire, émouvoir ou simplement donner très envie de tourner la page. En ce qui concerne l’humour, là aussi on est bien servi, avec des gags immédiats, des running-gags ou encore des gags à retardements. Rajoutez à cela, un héros très attachant, tout comme sa grand-mère, et il ne manque rien pour passer un bon moment de lecture. Les gags font penser à du Boule et Bill de la grande époque, parfois croisés à la sauce Kid Paddle. Tout en rappelant la force des anciennes séries gaguesques, l’auteur réalise quelque chose de moderne, et cela, sans la présence de smartphones, ordinateurs et autres tablettes. Côté dessins, on sent que Mariolle a travaillé pour le studio Mad Fabrik auparavant, car on en ressent encore l’influence. C’est très agréable à suivre, la mise en images apporte un vrai plus visuel. Le tout est parfaitement mis en couleurs par le talentueux Benoît Bekaert. Cette série familiale est enthousiasmante et se démarque aisément des nombreuses autres productions donnant parfois l’impression de se répéter et de manquer d’imagination.
