L'histoire :
Le colonel Vladimir Slobodin, pur spécimen du KGB, est passé à l’Ouest. Une aubaine pour la CIA qui décide de faire passer ce haut gradé russe au détecteur de mensonges. Ses révélations pourrait permettre de débusquer l’identité de la taupe, communément surnommée Sacha, qui mine les services américains de l’intérieur. Brad Dexter, le directeur du SRI et ponte du contre-espionnage, est le coupable idéal. La CIA est à ses trousses. Il fait appel à Sam Lawry pour l’aider à prouver son innocence. Dans un goulag, deux mois plus tard, Sam Lawry est torturé par des soldats russes. Ils cherchent à obtenir des révélations de Slobodin aux agents de Langley. Comment Sam Lawry a-t-il pu se trouver là dans cette prison sibérienne ? Qu’est-il advenu de Dexter ? Autant de questions auxquelles Sam Lawry va devoir répondre…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Tête d’affiche de la collection Focus Grand Angle, Sam Lawry est une des rares séries de Bamboo à maintenir une qualité égale. Ici encore, le travail réalisé par Hervé Richez est remarquable, qui s’inspire librement des thrillers paranoïaques du cinéma américain. De bout en bout, l’intrigue tient en haleine, au point qu’il est difficile de deviner la fin de l’histoire, particulièrement déroutante. De toute évidence, le scénariste a réussi à faire évoluer son héros traumatisé par le Vietnam et ses facultés de médium, sans céder à la facilité. Raison de plus pour continuer à nous régaler avec Sam Lawry, car force est de constater qu’il ne nous a pas encore livré tous ses secrets… Le dessin de Chetville est toujours aussi efficace : sa faculté à réaliser des perspectives justes et des cadrages appropriés, son trait précis et détaillé pour nous retranscrire l’atmosphère si particulière de cette époque, sont déterminants quant à la réussite de la série. Ici, un cycle s’achève. Vivement le prochain !
