L'histoire :
Julie, Luce et Alia, les trois copines ne savent plus où donner de la tête, entre toutes leurs activités. Si seulement elles pouvaient se consacrer uniquement à la danse et laisser de côté les cours au collège. Toutefois, cela ne les empêche nullement de penser danse, même en leçon de physique. Une petite explication en mouvement pour faire comprendre la « dansité ». Sauf qu’il fallait évidemment parler de densité, ce qui n’a pas le même sens. Au moins, cela fait rire l’ensemble des camarades. L’influence de leur passion sur leur quotidien se dévoile de nombreuses façons possibles. Quand les amies partent en Espagne faire un stage de flamenco, elles reviennent un peu changées. Déjà, l’amour, pour l’une d’entre elle, lui a donné des papillons au ventre. Surtout, elles ont gardé le rythme au bout des pieds, ce qui ne convient pas du tout à la musique classique. Et même pour larguer un garçon en douceur, c’est un outil pratique. La danse c’est aussi une histoire de famille, car Capucine, la petite sœur de Julie, n’hésite jamais à casser les pieds de ses parents pour montrer son talent. Jamais elle n’arrête, au grand désarroi de tout le monde, qui aimerait profiter de quelques moments d’accalmie. Quand on aime, il n’existe aucune limite au plaisir de partager...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Depuis 2008, le succès de la série Studio Danse ne se dément pas. Le trio BeKa et Crip trouve toujours le bon ton avec la légèreté suffisante pour faire rire simplement. Comme à chaque tome, une thématique musicale autour de l’univers de la danse est abordée. Précédemment, nous avions découvert les ballets avec Casse-Noisette, les comédies musicales avec Un chant de Noël adapté d’un roman de Charles Dickens ou encore le jazz et la musique africaine... Pour ce nouveau tome, les auteurs abordent le flamenco. Direction donc l’Espagne, avec une danseuse qui a du caractère et une magnifique bailaora, robe traditionnelle, ainsi qu’un joueur de guitare séducteur. On retrouve l’univers tel que notre imaginaire le construit. On pourrait certes reprocher le manque d’imagination. Cependant, cela serait oublier de prendre en compte les vraies informations partagées sur cette danse et l’énergie qui s'en dégage. Il faut montrer sa souffrance dans les pas. Sans oublier l'opportunité de faire des blagues, la marque de fabrique de la série. Humour et insouciance se retrouvent à chaque page pour le plus grand plaisir des adolescentes. L’amitié, les relations entre frères et sœurs, les parents séparées, les histoires de cœur et les mauvaises langues sont abordés avec simplicité et sourire. Ainsi les lectrices s’identifient plus facilement aux personnages. D’autant plus qu’elles ont souvent dû vivre, à un moment ou un autre, une situation similaire.