L'histoire :
La téléportation... Le rêve du déplacement instantané est désormais une réalité pour tout le monde dans la galaxie. Cependant, les quantités de masses d’énergie mises en jeu lors de tels transferts et les exigences obligatoires des lois physiques imposent une gestion très stricte de ces voyages et des échanges en tous genres. Et ça, c’est le travail de la Compagnie de Téléportation Galactique, plus connue sous l’acronyme de CTG, une entreprise qui a la lourde charge de veiller au bon fonctionnement de ce nouveau mode de transport afin d’éviter des dysfonctionnements. De fait, lorsque certains clients indélicats croient pouvoir profiter de la facilité de la téléportation pour disparaître ou se cacher des autorités, la C.T.G se doit de réagir vite et fort. Pour cela, elle possède en son sein un corps d’élite appelé les Agents de Retour. À la fois espions et détectives, ces enquêteurs de terrain hors-pairs sont chargés de ramener au plus vite les voyageurs perdus après téléportation, mais aussi de traquer les hors-la-loi ou en fuite dans toute la galaxie. Parmi ces agents de haut vol et d’une remarquable efficacité, Lubia Thorel est de loin considérée comme la plus compétente... mais aussi la plus radicale de toute l’équipe !
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Avec Perdus en Translation, le tout premier tome de cette nouvelle série de SF, le scénariste Dominique Latil a décidé de mettre sur pied un space opéra à la sauce Far-West assez intéressant. En effet, l’homme a su (re)prendre à son compte de nombreux éléments issus de la science-fiction, pour les replacer au travers d’une enquête galactique bourrée d’action, d’humour et agencée à la manière d’un western haletant. En ce qui concerne la partie graphique, force est de constater que le travail de Romain Sordet est très propre. En effet, l’homme a opté pour des traits fins et dynamiques plutôt détaillés qui permettent de donner beaucoup de peps à l’ensemble. Qui plus est, l’univers développé par l’équipe créative oscille entre western, steampunk et space opéra, et il permet de mettre en avant une multitude de personnages graphiquement intéressants et ce, malgré des couleurs un poil ternes. En fin de comptes, ce premier volume de Teleportation Inc. est une agréable mise en bouche, qui met en avant une histoire plutôt bien ficelée avec son lot d’action et d’humour. Vivement le plat de résistance !