L'histoire :
De retour de reportage à l’aéroport, le journaliste Thomas Silane s’aperçoit une seconde trop tard que la gracieuse blondinette qui vient de le bousculer, en a profité pour lui subtiliser son précieux appareil photo en bandoulière ! Rappelons que cet appareil a la capacité fantastique de représenter le meurtre sur les clichés, lorsqu’on photographie après coup une scène de crime. Silane tente de rattraper sa voleuse, mais il ne récolte qu’une garde à vue pour avoir heurté deux policiers. Face au directeur de l’aéroport, assez conciliant, il peut toutefois obtenir des visuels de son agresseur de charmes, grâce aux caméras de surveillance. Il fait donc aussitôt le tour des magasins spécialisés dans l’occasion, en demandant à ce qu’on le prévienne lorsque la voleuse essaiera de refourguer son appareil atypique. Rapidement, l’un d’eux l’alerte en temps réel et Silane fonce en moto. Mais sur place, lorsqu’il fait face à la jeune femme sur le point de s’enfuir, deux gorilles interviennent et lui règlent son compte. Silane poursuit donc sa petite enquête et identifie que la jeune femme est la 8e et dernière épouse de Sergueï Melichev, un puissant parrain de la mafia russe, intouchable et impitoyable…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Nouveau cycle de 3 tomes pour Thomas Silane, héros journaliste baroudeur, comme on en ferait tant d’autres, s'il n'avait la particularité de posséder un appareil photo génial, qui prend des photos des crimes passés sur les lieux où ils ont été perpétrés. Or, dès la première planche, on lui subtilise cet ustensile qui lui confère son super-pouvoir… d’où une nouvelle intrigue, de nouvelles courses-poursuites, un nouvel ennemi et pas des moindres : un gros méchant de la mafia russe, tellement cruel qu’on ignore ce qu’il a fait de ses 7 précédentes épouses. A priori, ce n’est donc pas encore dans ce cycle que Silane fera jour sur la disparition de ses parents… (et tant mieux !). Les co-scénaristes Patrice Buendia et Philippe Chanoinat orchestrent avec une belle efficacité la mise en place de cette nouvelle aventure à hautes tensions, en restant parfaitement dans le ton des précédents épisodes. Le renouveau provient cette fois du dessinateur : Yves Lécossois laisse la place à l’italien Roberto Zaghi, sans que cela ne se ressente le moins du monde. Rarement une reprise n’aura été aussi lissée : les encrages de Zaghi adoptant parfaitement le style réaliste mis en place par Lécossois. Le tout est correctement mis en couleur par Cyril Saint-Blanca, coloriste-maison de chez Grand Angle. Cheese…
