L'histoire :
Jimmy, jeune américain, vit avec son grand-père José après que ses parents sont morts dans un incendie à Rio. Jimmy est un combattant de MMA qui a pour petite amie la fille de son entraîneur. Après sa première victoire, il est foudroyé par une méningite. A sa sortie de deux mois de coma, il apprend que sa fiancée est quant à elle décédée de la même maladie. Après une longue rééducation et avoir été banni de son club, Jimmy n’a que les combats de rue pour survivre. Il fait la rencontre de Schubert King, un organisateur de combats de haut niveau, qui le prend sous son aile. Avant un combat important, Jimmy va apprendre que Schubert King est son père et que José lui a caché certaines choses sur son histoire. Schubert King entreprend alors de lui raconter une partie de l’histoire de leur famille : comment se transmet depuis plusieurs générations l’intérêt pour les sports de combat, le culte de la compétition dans les fratries, etc. Mais Schubert King va surtout révéler d’autres lourds secrets de famille.
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Ce second volume de Total combat sonne le gong de fin pour cette histoire de famille avec, pour décor, le monde du MMA. Jimmy va être sonné par les révélations que va lui faire son promoteur-manager : en l’espace de quelques minutes, il va connaître l’identité de son père, alors qu'il le croyait mort dans un incendie, puis il va apprendre qu’il a été enlevé par son grand-père et que sa mère a été assassinée. Il y a de quoi avoir la rage, surtout que ce jeune athlète n’est pas au bout de ses surprises : s’il prend des coups sur le ring, il en prend également en dehors. Les mensonges, les trahisons, les secrets de famille, les révélations vont se succéder à un rythme effréné dans ce second volume. Cet enchaînement de rebondissements est certes un poil exagéré, mais il a au moins le mérite de donner du souffle à l’histoire. Graphiquement, Jack Manini, avec son dessin semi-réaliste nous immerge pleinement dans la tension et la violence de l’octogone. Les scènes de combat sont impressionnantes, avec des giclées de sang après chaque coup porté sur des corps meurtris ou des sauts en extension spectaculaires. Les personnages ont de la personnalité, mais surtout des gueules comme le père de Jimmy qui, derrière ses verres noirs, n’inspire pas confiance ; ou encore son frère tatoué de la tête aux pieds. Bref, ce diptyque mouvementé recèle pas mal de surprises.