L'histoire :
Roméo, le prof du club, doit s’expliquer auprès de sa mère, la propriétaire de l’établissement. Cette dernière a donné à Bébert, le palefrenier, un remède emprunté à la pharmacie des équidés. Depuis, Bébert enchaîne les obstacles sur la carrière extérieure à un rythme endiablé, un vrai dopage.
Roméo essaie un nouveau cheval dressé à l’américaine, qui se dirige d’une seule main. La commande arrêt est un peu brutale et l’essai du cheval étasunien se transforme bientôt en séance de rodéo.
Maud et sa copine se préparent pour le cours. Elles décident de mettre des protections en plus. Roméo, leur prof, est tout intrigué de cette nouvelle tenue. Elles lui confient qu’elles ont surpris sa mère en train de vérifier la trousse à pharmacie et que, du coup, elles ont pris les devants en se surprotégeant.
Ce matin, les animaux n’ont pas l’air au mieux de leur forme. L’Inus, Brutus ou encore Bellino ont triste mine. Auraient-ils mangé un foin avarié ? Couveraient-ils la grippe. Non, en réalité ils ont tous vus arriver Fernand, qui doit peser quelques quintaux. Les chevaux, pas si bêtes, ont donc feint la fébrilité pour éviter d’avoir à faire rebondir sur leur dos ce mammifère trop dodu…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Comme son nom l’indique partiellement, cette série de gags en une planche emprunte la thématique du cheval, dans la grande tradition des recueils thématiques humoristiques Bamboo (les pompiers, les profs…). Le recueil prend pour décor un club d’équitation, et logiquement le monde de l’apprentissage de l’équitation. Du vécu, sans doute, pour l’auteur, Du Peloux (scénario + dessins). Le vocabulaire équestre est maîtrisé et les anecdotes équines également. Car finalement c’est un peu toujours les mêmes histoires qui sont vécues dans les centres équestres, les chevaux qui s’échappent, ceux qui préfèrent brouter, ou encore les furieux qui transforment la reprise en véritable séance de rodéo. Bref, rien de très palpitant dans ces 46 planches, rien de très amusant non plus, tant les idées de gags sont téléphonées et assez moyennement écrites. Côté dessin, c’est un peu mieux. Les personnages sont bien expressifs, les chevaux aussi et les décors soignés. Les amateurs du genre apprécieront certainement. En réalité, c’est surtout les jeunes ados, fans d’équidés, qui adoreront cette série leur permettant de prolonger leur cours d’équitation à la maison. Ils découvriront aussi très vite que l’humour n’est pas la plus simple des matières…