L'histoire :
Le week-end d'Halloween approche et Romarine est excitée comme une puce ! Elle vient de recevoir une invitation d'Emmanuel, un copain de sa classe, pour sa fête d'Halloween. L'invitation est super jolie, et elle est impatiente d'y aller ! Mais lorsqu'elle montre la carte à sa maman, celle-ci lui annonce que, malheureusement, elle ne pourra pas y aller. Romarine ne comprend pas, elle a fait la promesse à son ami qu'il viendrait ! Sa maman lui explique qu'elle aussi elle a fait une promesse à sa propre sœur : ce week-end là, elles doivent se rendre à la Guernouille, comme tous les ans à la Toussaint, pour revoir sa tante et sa cousine. Romarine n'aime pas la Guernouille. Sa cousine va encore faire sa crâneuse parce qu'elle est entrée en sixième... Sa maman lui dit qu'elle pourra inventer des jeux d'espionnage et qu'elle passera finalement un bon week-end... La jeune fille n'en est pas si sûre. Elle prend la route avec sa maman en boudant. Lorsqu'elles arrivent à la Guernouille, il pleut, il fait froid, et sa cousine râle... Romarine prend sur elle. Elle a une idée. Elle peut transformer ce week-end, en jouant à se faire peur. Elle peut en faire un véritable séjour d'Halloween !
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
L'autrice jeunesse Eglantine Ceulemans adapte la célèbre série de Marie-Aude Murail, L'espionne, en bande dessinée. Ce troisième tome propose au jeune lectorat trois courtes histoires mettant en scène Romarine, une espionne en herbe. Les trois récits possèdent chacun leur propre ambiance. Le premier se passe au moment d'Halloween, dans un environnement qui fait légèrement frissonner. Le second prend pour cadre une sortie de classe pour nettoyer la plage, avec un petit message de préservation de l'environnement en toile de fond. Le dernier se déroule dans la cour de récré, et les enfants font un parallèle entre leurs jeux et leur cours d'Histoire sur la seconde guerre mondiale. Les trois sujets sont réclamés par le public jeunesse, ces thèmes leur parlent. Le petit format de l'album est adapté mais les histoires sont parfois un peu courtes. Notamment la première se clôture de façon abrupte. Certains axes soulevés dans la narration ne sont pas toujours développés. Les illustrations ressemblent à celles qu'on trouve dans la presse jeunesse (les revues Bayard). Le dessin est frais et agréable, il est assez aisé de s'attacher aux personnages. Ce petit album de bande dessinée fait la passerelle avec les romans jeunesse, et séduira sûrement un nouveau lectorat.