L'histoire :
Noir, chauve, élégant et porteur de petites lunettes rondes, le docteur Enigmus est réputé pour être le meilleur détective du monde. Souvent, les puissants font appel à ses services, en passant par sa secrétaire Tatiana, pour démasquer leur coupable parmi une liste de 3 à 9 suspects. De Paris à New-York, en passant par la jungle ou une île d’Ecosse, Enigmus fait jouer son sens de la déduction pour résoudre 12 énigmes logiques. Qui a volé le diamant géant du maharadja de Javaltou ? Qui a saboté une base sous-marine high-tech ? Qui a dérobé le glaive de Spartacus, une relique, dans un musée ? Qui a espionné Enigmus depuis le ciel ? Qui a trahi le nouvel objet connecté de la firme Apile ? Qui s’est emparé d’un minerai précieux ? Quel personnages doté de capacités psy a dérobé le pendule d’une voyante ? Qui prémédite un crime, au club des assassins ? Quel concurrent a triché lors d’une course ? Qui a tracé un pentacle satanique autour de la tour Eiffel ? Qui a assommé Lord Stonehead avec un galet ? Qui a piqué la mythique guitare de Billy Best Ringtone au musée du Rock ?
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Ces enquêtes du docteur Enigmus s’inscrivent dans un exercice classique, qu’on a coutume de retrouver dans les magazines jeunesse, entremêlant la bande dessinée et le jeu de déduction. Les 12 courtes historiettes ici réunies s’établissent sur un découpage toujours cadencé de la même manière : une page de présentation, 2 pages d’énigme avec suspects et indices, et une page de résolution, qu’il ne faut surtout pas lire avant d’avoir un tant soit peu remué ses méninges. Car le détective, c’est avant tout le lecteur, à qui les auteurs abandonnent toutes les clés pour démasquer le coupable. Calculs d’horaires, d’itinéraires, mathématiques (il faut au moins connaître le théorème de Pythagore), déductions géographiques ou en fonction des points cardinaux… Les ressorts des problèmes sont variés, leurs solutions sont logiques et réclament aux jeunes lecteurs une attention ludique. En outre, le scénariste Paul Martin introduit et conclut toujours les enquêtes avec des pincées d’humour, sur le dessin simple et lisible de Matthew Brœrsma. A priori, une seule énigme comporte une faille ne permettant pas sa résolution réelle (dans L’espion de la Silicon Valley, le plan n’indique pas où se trouvent les WC des hommes et ceux des femmes).