L'histoire :
Gibus est un collégien, fils du seigneur Drogon de Puygras et de dame Francine. Il vit avec ses parents à l'époque médiévale, dans le château familial. Il est entouré de ses amis, avec qui il aime faire les 400 coups. D'ailleurs, ce jour-là, il les réquisitionnent pour aller cacher tous leurs jouets ! Ils descendent à la cave, creusent un trou et les enterrent. Les amis de Gibus se demandent si c'est vraiment nécessaire... Mais même les pigeons sont inquiets. Car dans quelques heures, Giboulette, la petite sœur de Gibus rentre à la maison. Après un long moment en dehors du château, elle est de retour. Et la bonne sœur qui la ramène n'a pas une bonne nouvelle à annoncer : après les vacances, ils ne la reprendront pas. Elle a fait bien trop de bêtises. Les parents reçoivent d'ailleurs une longue liste de choses à payer pour racheter tout ce qui a été endommagé. Une grande fête est organisée en l'honneur de son retour. Gibus ne se réjouit pas... D'autant moins lorsqu'elle reçoit un lance-pierre et un canif pour aller chasser avec son père. Gibus est profondément opposé à la chasse, et il va réussir à éviter qu'elle s'y rende. En échange, il lui propose une grande chasse aux trésors. Les ennuis ne font que commencer pour Gibus !
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Gibus est une série d'aventures en bande dessinée que vos enfants connaissent s'ils lisent le magazine J'aime lire Max. Au scénario, Olivier Lhote (auteur jeunesse) s'accompagne de Sylvain Frécon aux dessins (#Lesmémés, Les rugbymen). Ce recueil publié chez BDKids regroupe vingt histoires de Gibus, dans une intégrale au format poche. Directement, le lecteur est plongé dans cette époque médiévale. L'adolescent doit vivre avec sa sœur qui ne fait que des bêtises, mais aussi avec des parents qui ne le comprennent pas vraiment et avec sa bande de copains. Le ton est léger, drôle et décalé. Les auteurs jouent à la fois sur le comique de situation, sur le comique de répétition, et s'amusent avec les répliques. Bref, pas le temps de s'ennuyer, d'autant que chaque micro-aventure ne fait que quelques pages. La pagination importante de cette bande dessinée a donc peu d'impact, puisque chaque chapitre peut se lire de façon indépendante. Les enfants passeront un chouette moment, en redécouvrant ces personnages attachants et drôles. Quelques anachronismes viennent se glisser, mais nous n'y prêtons pas forcément attention. Les auteurs réussissent le pari de s'ancrer dans une période historique lointaine, tout en la mettant à la hauteur des enfants d'aujourd'hui. Résultat : ça passe tout seul !