L'histoire :
Ce matin, Aminata a une grande nouvelle à annoncer à ses petits camarades. Non, elle n'a pas rempli tout l'album des Képomon, elle a joué à Zombie Zarbi et a tué dix zombies. Les inséparables, ses copains et copines de classe, sont à la fois stupéfaits et admiratifs devant le récit d'Aminata. C'est un jeu vidéo pour les grands, avec des morceaux de morts-vivants à l'intérieur. Et à cet âge, on a envie de devenir un grand ! En fait, si Aminata peut y jouer, c'est parce que son frère Doudou est parti en classe découverte. Or comme il n'a pas le droit d'emmener son jeu avec lui, il l'a prêté à Aminata, qui peut y jouer en son absence. Sauf que rien ne se passe comme prévu. Il n'y a qu'elle qui joue, ses amis se contentant de la regarder jouer. Au bout d'un moment, les esprits s'échauffent. Surtout celui d'Aminata.
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Les enfants sont de plus en plus exposés aux écrans. Les tablettes, smartphones, télévisions, occupent une part assurément trop importante dans leur vie de tous les jours. Et les études démontrent les risques des écrans pour nos chers enfants. L'une d'elle a constaté, d'ailleurs, que les enfants qui passent plus de 2h par jour devant un écran ont de moins bonnes capacités cognitives. Les écrans ont un impact sur leur développement, perturbent leur sommeil et sont très dangereux pour les yeux ! Rien que ça. Dans ce cinquième tome des inséparables, le sujet est pris à bras le corps et montre aussi l'enfermement et l'obnubilation que les jeux vidéos peuvent susciter chez l'enfant en pleine croissance. Bien que survolé, le sujet est traité de façon ludique et non moralisatrice, avec un drôle de jeu-test à la fin pour connaître son niveau d'addiction aux écrans. Le scénario manque de soufle et reste assez simpliste. Côté dessin, minimaliste, rien d'exceptionnel, mais le trait de Yannick Thomé parvient à faire passer le message avec des couleurs vives et efficaces.