L'histoire :
Dans le petit bistrot du Bourg, le « 6 roses », la soirée s’annonce pimentée. Riton, la cinquantaine bien tapée mais toujours en canne, accompagné de ses deux acolytes masqués, Titi et Nanar, font le show tout en buvant quelques canons. Riton est chaud comme la braise, il a les baloches encore bien accrochées pour, peut-être, lancer sa candidature aux municipales à tous les clients du troquet. Il termine d’ailleurs en joie, le verre à la main en train de danser sur la table. Le lendemain matin, le réveil est plus dur. Riton se tape un mal de crâne et s’installe tant bien que mal dans son fauteuil pour lire le journal. Il se découvre alors pour le moment comme seul et unique candidat potentiel pour les municipales. Un peu plus tard, au 6 roses, à l’heure de l’apéro, le maire et ses adjoints entrent avec un nouveau venu dans le village. Il s’agit de l’écologiste Gérard Biolaid qui vient présenter sa candidature pour les municipales sous l’étiquette des verts. Cette fois, la partie commence vraiment et elle s’annonce musclée. Riton, plus motivé que jamais après le nouveau venu aux municipales, annonce officiellement sa candidature pour le Bourg…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Après un premier volume numéroté zéro, les éditions Casa BD présentent un nouvel album de la série La Sotizerie des auteurs Titi et Riton. L'histoire nous entraine dans les coulisses de la campagne municipale du village du Bourg. On suit un personnage local haut en couleurs, Riton. La cinquantaine et toujours premier à l’apéro, il se lance dans une campagne municipale riche en rebondissements et déconnades, le tout bien arrosé. Son adversaire, un écolo parachuté, Gérard Biolaid, va devoir se mettre au « verre » s'il veut se faire accepter au Bourg. Les auteurs livrent de manière humoristique le déroulement d’une campagne municipale folklorique au cœur du monde rural. Ils mettent en avant la bonhomie des personnages et les traditions locales au travers de Riton, Titi, Nanar, Cindy, Kévin, Hervé, Carotte et les autres. Tous ont leur caractère propre et donnent au village un caractère unique et truculent sensé être représentatif du monde rural, tel qu’on le connait ou qu'on l'imagine. Au dessin, Jack Domon fournit un graphisme semi-réaliste caricatural qui s’accommode parfaitement au récit. On rigole pour le visuel, on se marre dans le phylactère, c’est brut de décoffrage, mais au fond bienveillant dans l’état d’esprit.