L'histoire :
La cellule anti-terroriste (C.A.T.) de Los Angeles accueille un petit nouveau dans son service, en la personne de Jack Bauer. A peine arrivé, ce dernier expose la nouvelle mission que la cellule se doit de remplir pour le gouvernement : la protection de l’une des responsable de l’IRA (armée républicaine Irlandaise). Anciennement mêlée à de nombreux trafics d’achats et de ventes d’armes, Moira O’Neal a été arrêtée et doit témoigner lors d’un procès. Bien entendu, on suppute que ses anciens associés vont faire le maximum pour la faire taire avant la date fatidique. Jack se propose donc d’escorter la prisonnière en hélicoptère, jusqu’à une cache secrète située en plein désert, à la frontière mexicaine. Mais une taupe infiltrée tient au courant 3 tueurs de l’IRA des déplacements de la C.A.T., et se dirigent tout droit vers la planque. Durant le trajet, Jack sympathise avec la ravissante terroriste …
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
La couverture en serait presque affriolante : voici un épisode de « 24 heures chrono » (la série télé), totalement inédit. Et pour cause : il est complètement nul ! Censé se situer avant la première saison (Nina Myers n’est pas encore la traîtresse infiltrée au service de l’ennemi), cet épisode est aussi creux que le feuilleton télé est dense. On retrouve les principaux héros, Jack Bauer, Tony Almeyda, Nina… mais nulle trace du président Palmer ou de Kim, fille de Jack et cruche de service qui aurait pourtant apporté un peu d’humour décalé. Mais ce n’est pas très grave tant le service minimum est garanti côté scénario. Le pire, c’est qu’ils s’y sont mis à deux pour pondre cet épisode inconsistant, qui n’a d’autre ambition que de surfer sur la notoriété de la série. Au dessin, Renato Guedes brille par sa capacité à reproduire les visages et les postures tirées du téléfilm… On l’imagine le crayon dans une main, la télécommande de son magnétoscope dans l’autre avec le doigt sur le bouton pause. Aucun style personnel ne se dégage de cet exercice, qu’on aurait tout aussi bien pu confier à un filtre d‘effet de Photoshop. De nombreuses cases sont clairement photocopiées, parfois 3 fois dans la même planche… Et le pire du pire se trouve sur la double page 16-17, qui ne comporte en tout que 3 cases dessinées (sur 8), servies en outre par des dialogues on ne peut plus mous ! Cet exemple de remplissage honteux est peut-être ce qui se trouve de plus catastrophique dans la BD d’aujourd’hui. Fan ou non fan de la série, fuyez !