L'histoire :
Après avoir triomphé de Katakomb et de ses squelettes qui ont ravagé Towerville en provoquant un tsunami, les membres du Collège Réservé Aux Super Héros (C.R.A.S.H) tentent de réparer leur base tout en faisant passer des auditions, afin de former davantage d’élèves. Malheureusement, entre le garçon capable de se changer en fleur et la fille qui fait des pets chimiques, les candidats sans intérêts s’enchaînent ! De plus, Édouard a bien du mal à gérer ses différentes casquettes, passant de fondateur à directeur de l’établissement, élève ou encore inventeur. Mais toutes ces préoccupations vont être mises de côté car le C.R.A.S.H va devoir faire face à une nouvelle menace. En effet, le clone qu’Édouard a fabriqué pour rester aux côtés de son père afin qu’il ait les mains libres pour s’occuper du collège, a fabriqué un « météostick » capable de contrôler la météo de toute la ville. Sous le pseudonyme d’Anticyklon, son père va alors se servir de ce gadget dans le but de contrôler le monde entier, en commençant par Towerville. Rien que ça ! En compagnie de son associée Lucida, de Lazare mi-homme mi-dragon, d’Esther capable de se changer en n’importe quel animal, de La barbe humaine et de Katchy la repentie, Édouard va tout mettre en œuvre pour stopper la mégalomanie de son industriel de père…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Pour rappel, cette série met en scène une ville où les super-héros sont formellement interdit, alors même que la pollution chimique qui sévit donne des capacités anormales aux enfants. Dans ce contexte, on trouve le C.R.A.S.H, une école secrète composés d’anciens héros retraités et d’enfants apprenant à utiliser leurs pouvoirs. Toujours à la barre côté scénario, Hervé Bourhis offre un second tome tout aussi déjanté, qui revisite les codes des super-héros à un rythme soutenu. En effet, au-delà de la lutte face à Anticyklon, l’histoire est riche de nombreuses autres intrigues très intéressantes. Lucida drague ouvertement Lazare ; la relation est conflictuelle entre Édouard et son père ; le mystère perdure autour de l’état du petit frère d’Esther ; ou encore l’énigmatique « Pixpocket » de la jeune fille quitte par moment sa forme virtuelle pour prendre forme physique. Les événements sont donc très nombreux. Le tout s'inscrit dans un délire fendard qui fera bien rire les enfants, mais également les adultes férus de ce genre d’humour et d’univers comics. Aux dessins, Poipoi, qui se charge également des couleurs avec Élise Dupeyrat, propose toujours un savant mélange entre les comics et le dessin animé, pour un ensemble extrêmement dynamique et énergique. Les couleurs claires renforcent également le côté punchy de la mise en images et des scènes de cascades ou d’action. Bref, la série propose un excellent moment de divertissement. On espère bien recroiser l’équipe du C.R.A.S.H rapidement, à l’occasion d’un prochain album…
