L'histoire :
- L’ogre de Worm : De retour de Terre Sainte, Chevalier Ardent arrive dans son domaine de Rougecogne. Il semble que rien ne soit pas rentré dans l’ordre depuis le décès de Thierry-le-bossu, maître du fief voisin. Sans héritier, c’est Siegbert de Worm qui en a fait l’acquisition, pour une très grosse somme. Celui-ci jouit d’une réputation terrible et se fait appeler « l’ogre de Worm »…
- La princesse captive : Au château de Rougecogne, on fête la venue de Gwendoline la Tendre et son aide apportée au Chevalier Ardent. Tandis que tout le monde s’amuse, d’étranges hommes vêtus de peaux de bêtes escaladent la citadelle. Ils pénètrent dans le château afin de capturer la princesse Gwendoline, chevalier Ardent et Jehan…
- La révolte du vassal : Chevalier Ardent s’enivre dans les tavernes afin de fuir les cauchemars qui le hantent. En effet, Arthus le roi a brûlé son château et éloigné pour toujours sa fille Gwendoline de lui. Depuis, il erre sans but... jusqu’au jour où il arrive dans une forêt dans laquelle se trouve tous les hors-la-loi du pays…
- Les cavaliers de l’apocalypse : Les uns après les autres, les amis fidèles d'Ardent quittent le château du roi Arthus. Même Gaaing part loin de ce fief qui suinte la délation et l’intrigue. Seul le conseiller du roi, Corbin, semble satisfait de cette situation…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Cette troisième intégrale des aventures romantiques médiévales du Chevalier Ardent rassemble quatre opus réalisés par feu l'auteur complet François Craenhals. Son chevalier héros prend davantage de maturité à cette période (fin des années 70), mais il poursuit toujours le même rêve : conquérir et épouser la belle Gwendoline. Néanmoins, de nombreux obstacles se dressent sur sa route, parfois terribles et démoniaques. Ils ne lui laisseront aucune échappatoire. A l’évidence, au travers de son personnage, Craenhals fait ressortir la noblesse légendaire d’un véritable chevalier du moyen-âge. Ainsi, Ardent conjugue fougue et témérité quand il le faut, mais aussi noblesse de corps et de cœur surtout. Ceci va lui sauvera la vie à maintes reprises, toujours au bon moment. Chaque histoire se ponctue de scènes de liesses, d’actions mais aussi d’intrigues bien menées. L’originalité de l’œuvre se démarque toutefois de l'authenticité historique par le truchement du fantastique. L'auteur ajoute en effet une grosse louche d’imaginaire et marque sa griffe, originale. On apprécie aussi les décors réussis, les costumes bien dessinés et les scènes d’actions plaisamment orchestrées. Son style est en place et il en inspirera plus d’un dans la bande dessinée...