L'histoire :
Après avoir sorti un petit Epiphanian de terre, c'est à dire une créature mi-humaine, mi-animale, David se lie d’affection pour lui. Il s’improvise père et le baptise Koji. Il tente du mieux qu’il peut de l’élever et surtout de l’intégrer à la société humaine. Cependant, au fil du temps, le petit grandissant, des pulsions de violence contre l’espèce humaine raisonnent en lui. David se trouve confronté de plus en plus à la rébellion de son fils, qui semble vouloir se rapprocher de ses semblables Epiphanians et s'éloigner des humains. Embrigadé de force par un groupe d’Epiphanians terroristes, Koji adopte peu à peu leurs mœurs, à mesure qu'il découvre des sentiments enfouis en lui et qu'il s’abandonne à ses pulsions violentes intérieures, notamment à l’encontre du genre humain...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Le dessin de ce tome 2 est simple avec, comme pour le tome 1, un découpage en « gaufrier ». On sent que l'auteur cherche à se concentrer davantage sur le scénario, en tentant d'apporter un brin d'originalité à une histoire qui avait jusqu’alors un air de déjà lu, déjà vu. Par exemple, l’intolérance de l’étranger : deux espèces différentes s'opposent, mais à l’intérieure de chacune d’entre elles, des camps souhaitent une harmonie réciproque, tandis que d'autres, extrémistes, souhaitent l'anéantissement de l'autre. Cela rappelle, par exemple, la série comics X-men, avec les mutants contre les humains. Hormis ce scenario conventionnel et peu risqué, on aime toutefois suivre l'évolution de notre protagoniste Epiphanian, déchiré entre un sentiment de destruction et de protection. Cette suite est bien plus sombre, avec quelques bonnes surprises au rendez-vous. On ne sait pas ce que nous réserve le tome 3 (et dernier). Pour le moment, on reste sur notre faim… et tant mieux !