L'histoire :
En prenant son bain avec Demetra, sa maîtresse, Arthur voit l’arrivée de la dame du lac, un esprit lui annonçant généralement les dangers à venir. Elle le prévient que de terribles vikings arrivent pour s’emparer d’un objet magique. Le Roi lui rétorque, tout en se rhabillant, qu’il a envoyé certains de ses hommes. Perceval et Karadoc errent en effet au milieu d’une forêt où ils finissent par croiser un vieil homme qui les amène devant l’objet magique en question : un tabouret ! Pendant ce temps, à Kaamelott, le roi a bien du mal à faire comprendre qu’il souhaiterait avoir une pièce spécifique afin de pouvoir en faire son bureau. Ses subordonnés ont d’ailleurs bien du mal à le comprendre et viennent toujours déranger Arthur quand il est dans sa chambre avec Guenièvre. Les vikings ont enfin accostés et pénètrent dans une taverne du Languedoc où leur chef s’entretient directement avec le tavernier. Ce dernier ne comprend pas pourquoi le chef des vikings lui demande de l’emmener dans la cave et de détruire un mur où derrière se cacherait un objet magique…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Après un premier tome réussi, nous prouvant qu’une adaptation de série télé en BD pouvait être bonne si les intentions étaient autre que mercantiles, ce nouveau volet consacre pleinement cette série ! L’humour si caractéristique de celle-ci est une nouvelle fois parfaitement retranscrit et disons même que les jeux de mots et les vannes sont même mieux adaptés à l’univers bédéphile que précédemment. Alexandre Astier a réalisé un énorme travail scénaristique, mettant un peu plus en avant les personnages secondaires comme les Chevaliers crétins Perceval et Karadoc, dont l’intelligence lorgne plutôt du côté de l’estomac la plupart du temps. On assiste également à un véritable capharnaüm dans lequel le Roi Arthur fait preuve d’une patience hors du commun ! Au dessin, le dessinateur batave Steven Dupré fournit des planches détaillées, avec des personnages très ressemblant à ceux du feuilleton. Ce second volet s’avère toujours aussi bien réalisé, même supérieur à son prédécesseur. Si chaque itération s’avère aussi bonne, Kaamelott risque de devenir culte aussi en BD !