L'histoire :
Le célèbre polyptyque peint sur bois des peintres flamands Van Eyck, « L’agneau Mystique », est une œuvre mondialement connue, tant par sa qualité de réalisation artistique, que par son histoire mouvementée au fil des siècles. En effet, ce retable de la ville de Gand exposé dans la chapelle Vijd connait dès sa création quelques péripéties. Les siècles passent et les évènements historiques vont bousculer ce chef d’œuvre, alimentant ainsi un mystère qui n’a toujours pas été élucidé. En effet, ce mystère des plus énigmatiques de l’histoire moderne, c’est celui du vol de panneaux du retable en 1934. Ainsi, deux tableaux sont volés et des commanditaires mystérieux demandent une rançon énorme pour leur restitution. L’affaire va tourner au vinaigre et seul un tableau est récupéré. L’autre, « Les Juges intègres » ne sera jamais retrouvé et reste pour le moment encore disparu, caché quelque part dans un endroit maintenant perdu, car la seule personne connue ayant participé au vol, Arsène Goedertier, un notable de Gand, est mort sans révéler le secret…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Les éditions Casterman présentent un roman graphique hybride consacré à « L’agneau Mystique », une œuvre d’art réputée pour son histoire mouvementée au fil des siècles. Harry de Paepe et Jan Van der Veken retracent cette histoire riche en rebondissements et anecdotes incroyables sur le retable de Gand. Depuis sa création jusqu’à sa dernière grande aventure pendant la seconde guerre mondiale, on apprend ainsi les nombreux périples que ce polyptyque a connu. Les auteurs mettent en avant aussi le seul mystère qui demeure sur le tableau manquant, « Les Juges Intègres », seul partie manquante du retable. Cet ouvrage est illustré de quelques illustrations de Jan Van der Veken pour accompagner les textes racontant les évènements et anecdotes historiques. A la fin du livre, se trouvent aussi les photos du retable avec ses explications techniques et historiques, par panneaux, ainsi qu’une ligne du temps depuis l’achèvement du retable jusqu’à son emplacement actuel, le baptistère de Gand.
