L'histoire :
Tintin retrouve le capitaine Haddock au château de Moulinsart. Il se morfond depuis que le professeur Tournesol a disparu. En effet, celui-ci s’est fait enlever à bord d’une voiture, après avoir été préalablement drogué. Le capitaine en fait une affaire personnelle. Il est décidé à retrouver le professeur, coûte que coûte. La police, justement, lui donne des nouvelles sur l’enquête. Il semble que la voiture qui a enlevé le professeur a été aperçu faisant route vers le port de Saint-Nazaire. Le capitaine et Tintin prennent la route aussitôt. Sur place, la police leur informe que la voiture a été retrouvée dans un bassin du vieux-port. Ensemble, ils se rendent sur place afin de mener l’enquête. Il semble, d’après la police, que les ravisseurs ont embarqué pour l’Amérique. Tintin et le capitaine déambulent sur le port quand, soudain, Tintin aperçoit à l’embarquement une vielle connaissance. Il s’agit du général Alcazar qui repart pour l’Amérique du sud après une tournée en Europe. Il explique à Tintin qu’il est devenu lanceur de poignards et qu’il a monté un numéro avec un indien de son pays. Celui-ci, d’ailleurs, a mystérieusement disparu depuis quelques jours, sans raison précise. Cet indien, Chiquito, est de pure race Quichua et il se nomme, en fait, Rupac Inca Huaco…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Les éditions Casterman et les éditions Moulinsart présentent la suite de la Malédiction de Rascar Capac, alias la version d’origine du Temple du Soleil publiée de 1946 à 48 dans Le journal de Tintin. Présentée en format à l’italienne, cette version porte également ses couleurs d’origine et comporte de nombreuses cases inédites. Comme pour le premier volume, Philippe Goddin argumente chaque planche de dessins et de croquis afin d’expliquer le mieux possible comment Hergé les a réalisés. Ainsi, on comprend parfaitement le travail accompli par Hergé et son équipe (Edgar P. Jacobs en faisait alors partie) pour construire les décors et les scènes humoristiques. L'ensemble adopte un ordre chronologique qui éclaire la façon dont les albums on été conçus à l’époque. La guerre étant passée par là, la construction de la seconde aventure a connu quelques soucis et a mis plus de temps que prévu pour être finalisée. Ce second volume, plus épais que le premier (comme son prix d’ailleurs !), fourmille de détails et de photos d’époque qui plairont aux tintinophiles. Une version collector à ne pas rater, du meilleur effet dans la bibliothèque.