L'histoire :
C’est tout de même bizarre que dans le couteau suisse, il n’y ait aucune lame qui fasse coucou.
Le temps est parfois bien long pour parvenir au bonheur. Ce n’est pas si grave quand il en reste suffisamment après pour se souvenir qu’on l’a connu.
Dans le bouillon de bœuf, il y a vraiment du bœuf. Par contre, dans la confiture Bonne-Maman, il n’y a pas de morceaux de grand-mère. Sauf si elle s’est coupée en épluchant les fruits.
Le verre à moitié vide et le verre à moitié plein, c’est quand ils sont complètement vides tous les deux que l’optimiste et le pessimiste tombent d’accord.
Un jour, dans très très longtemps, l’univers disparaîtra. Ce sera le big psschit. Tout ça pour ça, ça valait bien la peine.
Au condamné à mort à qui on demande quelles sont ses dernières volontés, il suffirait de répondre « de ne pas être exécuté » et le tour serait joué ! Est-ce qu’ils ne seraient pas un peu cons, les condamnés à mort, au fond ?
Il y a beaucoup plus de gens qui ne sont pas nés, que de gens qui sont nés. Il y a largement plus de mots qui n’existent pas que de mots qui existent. Et ce que je vous dis ici est peu de chose à côté de tout ce que je ne vous ai jamais dit.
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Incroyable : en 23 recueils de strips, de dessins et de détournements du Chat, son auteur belge Philippe Geluck ne nous avait jamais fait le coup du jeu de mots typiquement vermochien qui sert de titre : Le chat est parmi nous (par minou…). Une stupéfaction blasée s’empare dès lors du public et de la critique. Car c’est exactement ça, le Chat, on sait très précisément ce qu’on va y trouver : des aphorismes plein de sens, de sens inverses, d’absurde ou de géniale couillonnerie, le tout accompagné par un dessin simple mettant en scène ce gros chat gris en costard, dans une posture figée et professorale. Et pourtant, tel un chat-llenge, Philippe Geluck trouve toujours à se renouveler, sans que le chat-rogne, ni que le chat-cale. « Mais il ne l’a donc pas déjà dit, ça, dans un précédent recueil ? » Bin non, sinon ça serait pas le NOUVEAU tome 22. C’est un peu comme le Beaujolais. Tous les ans, il a le goût de banane et il est moins bon qu’un Cabernet-Sauvignon 1995, mais pourtant on ne peut s’empêcher de le goûter et d’y prendre un maximum de plaisir. Pour accompagner, en guise de chips et de rondelles de saucisson, Geluck détourne aussi, de son sens aiguisé de la dérision et du dialogue décalé, quelques gravures d’époque (on s’en fout de l’époque, c’est une expression, faites pas ceux qui ne comprennent pas).