L'histoire :
Plus monolithique et inexpressif que jamais, ce (con de) chat nous balance quelques brèves de comptoir dignes des plus grands humoristes. Florilège :
« Un type qui observe une minute de silence… il est obligé de la dire avant… sinon on croit qu’il se tait. »
« En jouant au tennis avec une pomme de terre, et en tapant très très très très très très très très fort, on devrait pouvoir faire des frites. »
« On dit qu’on apprend avec ses erreurs. Mais à mon avis, c’est une erreur. Et si je me trompe, au moins j’aurai appris quelque chose aujourd’hui. »
« Il y a des gens qui arrivent à écrire leur nom dans la neige en faisant pipi… Parmi eux, il y a cependant davantage de Luc et de Jo… que de Jean-Sébastien »
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Cette nouvelle édition de 48 pages en couleurs (toujours chez Casterman) est l’occasion de redécouvrir quelques unes des meilleures maximes assénées placidement par « le chat ». D’une façon ou d’une autre, tout le monde a déjà croisé le regard fixe et inexpressif du félin le plus absurdement con de la BD, mis en relief à travers l’un des dessins les plus minimalistes qui puisse se faire. L’auteur du chat, le médiatique Philippe Geluck, est depuis longtemps passé maître dans l’art du gag nonsensique en 3 cases, voire du simple dessin jubilatoire et tellement bidonnant ! Notamment cette fois, la parodie de « Omar m’a tuer » est d’une ingéniosité et d’un humour hors compétition ! Geluck n’hésite pas à jouer de tous les types d’humour : philosophique, jeux de mots dignes du Vermot, scato (léger), finesses exquises… Geluck prend aussi un malin plaisir à détourner parfois de vieilles photos de la fin du XIXe siècle, pour les affubler d’un phylactère humoristique totalement décalé. Rares sont ceux qui y résistent…